Caitlin & Adalynn

Quand on a rien à faire on discute

Il y a de cela deux jours une petite demoiselle a été opérée ici, rien de bien grave, juste une petite opération classique qui n'a absolument rien de grave. Tout va bien pour elle toutefois elle se doit de rester à l'hôpital quelques petits jours encore afin de pouvoir se rétablir comme il se doit et d'avoir par la même occasion un suivi automatiquement avec elle si jamais il y a le moindre problème. Depuis qu'elle est sortie de la salle d'opération c'est moi essentiellement qui m'occupe d'elle, je lui emmène ses plats et nous discutons toujours un petit peu. Je suppose que mes collègues préfèrent largement que ce soit moi qui m'occupe d'elle parce qu'elles n'ont tout simplement pas envie de faire la causette avec les patients. Me concernant, ça ne me dérange pas du tout, j'aime bien discuter et la jeune Adalynn est une jeune femme tout à fait charmante, de mon point de vue en tout cas. Aujourd'hui encore on m'a chargé de m'occuper des patients qui sont dans les chambres cinq-cent à cinq-cent-vingt et évidemment parmi ces patients il y a Adalynn, je ne vais pas m'en plaindre elle est probablement la seule des patientes que j'ai aujourd'hui qui est agréable et puis si ça peut m'autoriser de le droit de discuter un petit peu et bien ce sera avec grand plaisir. Alors, tandis que j'acquiesce à cette pensée je file voir un patient de la chambre à côté de la jeune blonde, prend sa tension, écoute son cœur et acquiesce finalement. « Vous vous sentez un petit mieux. Il va falloir rester encore quelques petits jours supplémentaires Monsieur Anderson. » Lâchais-je d'une voix douce au patient tout en le scrutant intensément, il me remercie alors tandis que je quitte la chambre et me rends jusqu'à la chambre où est la jeune blonde. Je tape alors une fois et pénètre dans la chambre tout en affichant un petit sourire sur mes lèvres. « Mademoiselle Reed, bonjour. Comment vous sentez-vous aujourd'hui ? » Dis-je d'une voix douce tout en fixant intensément la jeune femme puis j'écoute son cœur à l'aide de mon stéthoscope et acquiesce par la positive satisfaite de voir que son cœur bat plus que bien.

Caitlin & Adalynn

Quand on a rien à faire on discute

Parfois il arrive que l'on tombe sur des patients exceptionnels, des patients gentils, doux, attendrissants, avec de grandes qualités et puis une certaine humanité en eux aussi. C'est rare mais ça arrive parfois. Après, je ne dis pas il arrive aussi que l'on tombe sur des patients désagréables, qui souhaitent juste partir de l'hôpital et donc qui s'en prennent aux médecins et infirmières. Effectivement, ce genre de patients d'un sens on peut les comprendre mais, d'un autre côté on ne peut s'empêcher d'être profondément blasé lorsqu'on les croise. Moi en tout cas c'est mon cas, je n'ai pas tendance à m'énerver, au contraire, je suis une femme de nature très calme et pour que je perde mon calme il en faut vraiment beaucoup. Toutefois, je ne vais pas mentir, avec ces patients plus d'une fois j'ai été obligé de prendre une pause de cinq minutes le temps de fumer une clope histoire de me détendre et donc de ne pas hurler sur les patients. On peut s'en douter, lorsqu'un médecin ou quelqu'un du service médical se met à hurler sur un patient ça ne passe définitivement pas et donc nous sommes rappelés à l'ordre ce qui est normal. Donc oui, dans ces moments-là autant sortir, aller se détendre cinq minutes puis revenir et essayer de faire avec malgré les remarques absurdes de patients stupides et impulsifs. Cependant, parfois nous pouvons avoir de bonnes surprises et donc tomber face à un patient agréable comme ce fût le cas pour moi récemment avec une jeune femme rencontré il y a deux jours. Une petite demoiselle d'une vingtaine d'années, depuis qu'elle est là on s'entend bien et c'est d'ailleurs avec elle que je me trouve en ce moment. « Nauséeuse ? On ne vous a pas fait manger quoi que ce soit depuis votre réveil ? » Demandais-je d'une voix douce tout en fixant la demoiselle longuement tout en affichant un petit sourire sur mes lèvres. « Je vais bien, merci. » Répondis-je à sa question toujours surprise d'entendre mes patients me demander comment je vais, faut dire, je n'y suis pas habitué mais c'est assez plaisant de voir que des patients s'intéressent à ce genre de choses. Alors, une fois que j'eus retiré mon stéthoscope de sur sa poitrine j'acquiesce et fixe longuement la demoiselle. « Votre cœur bat à la perfection. Tout va bien. » Affirmais-je d'une voix enjouée à la demoiselle tout en la fixant intensément alors que j'affiche un petit sourire sur mes lèvres...