♡ statut civil : La bague au doigt, la corde au cou. Le temps qui passe, l'amour qui décline. Mais le cœur qui revit. L'attirance pour une autre.
> études/métiers : Avocat, spécialisé dans les affaires pénales.
> adresse : Hyde Park, loft #110.
> more about me > adress book: > to do list: > disponibilité rp:
Sujet: Ça arrive même aux meilleurs {ft. Daniel Lun 19 Sep - 0:58
Ça arrive même aux meilleurs.
Daniel &Asher
Le silence se fit dans la salle, tandis que le juge revenait d’un pas nonchalant, la tête haute, vers son estrade. Les jurés avaient fini de délibérer, au bout de deux heures seulement. C’était mauvais signe. L’expérience me l’avait appris. A moins que, la culpabilité du suspect ne faisait aucun doute, mais ayant bien observé la tête des jurés, ainsi qu’écouté la plaidoirie de Maître Dowson, ça sentait le roussi. Un coup de marteau rompit le silence, et nous nous levâmes, tandis que les douze jurés revenaient dans la salle. Seul leur président resta débout. Ma cliente me prit la main, me la broyant même. Je restais de marbre. « Nous, les jurés, nous avons conclu à un verdict. Monsieur Anderson, ici présent, est déclaré non coupable ». Un brouhaha emplit toute la salle, de cris de joies, de détresse, de stupéfaction. Je gardais mon regard visé droit devant moi. Hors de question de montrer ma défaite. Je jetai juste un coup d’œil à mon concurrent, qui serait dans ses bras la mère du suspect, fraîchement innocenté, tandis que pour ma mère, je dus rattraper ma cliente à la dernière seconde, avant qu’elle ne s’effondre. Je fis signe à un officier de police présent de s’approcher, et d’appeler les secours. Elle venait de faire un malaise, et je restais agenouillé à ses côtés.
Une fois les ambulanciers partis avec Mme Jefferson sur un brancard – qui étaient passé par la porte arrière pour éviter tout engouement médiatique supplémentaire – je sortis à mon tour du tribunal, par cette même porte. Je m’accoudais au mur, profitant de l’air frais qui balayait mon visage, une cigarette à la main. Bordel. Il n’avait pas manqué grand-chose pour qu’il soit reconnu coupable, mais voilà, il avait tout démonté, pièce par pièce, prenant tout son temps. J’aurais dû le savoir qu’il allait faire passer ce massacre pour un crime passionnel. C’était l’histoire basique. Un homme, pétant les plombs, qui tue sa femme, enceinte de surcroit. Et voilà qu’il allait être libéré. Tout ça parce qu’il avait décidé de plaider la folie passagère, et le crime passionnel. Abject.
Une heure plus tard, je me retrouvais assis au comptoir du bar du coin, mon deuxième whisky à la main. Ressassant sans cesses toutes ces heures de travail perdues. Et de trouver pourquoi j’avais pu me planter autant. La raison je le connaissais, mais je ne voulais tout simplement pas me l’admettre. Ma vie commençait à partir complètement à vau-l’eau. Je pris pendant quelques secondes mon visage entre mes mains, quand je sentis une présence à mes côtés. Relevant la tête, je reconnus mon compagnon en une fraction de secondes. Maître Dowson. Un rictus se forma sur mon visage. « Tiens tiens, ça ne te suffit donc pas de me ridiculiser au tribunal, il faut encore que tu viennes le faire ici ? », dis-je, d’un ton ferme, brut. Je portais mon verre à mes lèvres, buvant une gorgée, avant de poser mon regard sur l’avocat. « Assieds-toi seulement », dis-je tout simplement, en lui montrant le siège à mes côtés, tout en sachant qu’il n’allait pas attendre mon invitation. L’heure n’était pas encore aux félicitations. Et surtout, je n’étais pas spécialement d’humeur.
AVENGEDINCHAINS
Daniel Dowson
" Prenons un arbre, Josh ferait une cabane dedans, Ethan ferait un pique nique en dessous et Daniel, il ne fera que le brûler "
> messages : 47
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> avatar : Le Grand Robert Downey Jr
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> pseudo : Luna
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> âge : 56
♡ statut civil : Il fut marié pendant un certain temps avant de divorcer maintenant il est célibataire.
> études/métiers : Il fut dans une fac de droit avant de devenir un avocat très populaire à la cour.
> adresse : Il habite au 208 dans une somptueuse villa à Hyde Park
> à savoir sur moi : + Il est né à Boston dans une famille de 3 enfants + Il est l'enfant du milieu + son père était aussi avocat et très dur + Il fut rejeté par son père + Il fut le plus turbulent et a fait beaucoup de bêtises + Il a mis une fille enceinte mais celle-ci a avorté + Il fut mis en maison de redressement + Il s'est repris et est devenu avocat + Il est un avocat populaire et réputé à la cour + Il fut marié mais vint de divorcer + Il revint à cause de sa mère malade + Il n'a plus parler à sa famille .
Sujet: Re: Ça arrive même aux meilleurs {ft. Daniel Mar 20 Sep - 19:01
Ca Arrive Même Aux Meilleurs
O
n disait que le temps guérissait les vieilles blessures. Cet adage remontait à la nuit des temps et lui semblait tout à fait erroné. Le temps ne guérissait pas les blessures, soit il faisait oublier aux personnes qu'elles existaient avant qu'un coup d'éclat vienne à leur rappeler qu'elles sont toujours là. Soit, le temps les façonnait. Daniel faisait parti du deuxième cas, il n'avait jamais oublié la trahison de son père au tribunal. Ce père qui l'avait envoyé en maison de redressement mais qui lui avait donné le goût de la justice. Non, la douleur ne s'apaisait pas avec le temps, au contraire, elle nous endurcissait pour subir un autre coup d'état. Oui, maintenant Daniel ne ressentait rarement la joie de son client. Il était là pour affaire, là parce qu'on le payait. Il ne s'attachait pas aux histoires, il s'attachait aux faits et à la loi. Daniel connaissait la loi mais il ne s'incombait pas de celle-ci. Son but était d'innocenter son client. C'était le jeu. Le silence régnait dans la salle tandis que le juge revint vers son fauteuil de cuir, les jurés apparurent. Il regardait son concurrent, et la mère qui semblait à bord de la crise de nerf. Au fond, il avait pitié pour la pauvre femme mais elle ne l'avait pas pris en tant qu'avocat donc ses ressentiments n'étaient pas ses affaires. Le verdict tomba. Son client éclata de joie tandis que la mère tombait de sa chaise, faisant un malaise. Au final, qu'importait les faits, il fallait être idiot pour dire que cet homme était innocent, du moment qu'une plaidoirie, qu'un petit tour de parole puisse tout changer.
Il se tournait vers son concurrent, la partie civile qui s'occupait de la cliente inerte à ce moment. Il eut tout de même un sourire en coin, procès encore une fois gagné malgré la stupéfaction des personnes dans la salle. Il n'avait pas su que cette idée allait marcher et pourtant elle l'avait fait. Un crime passionnel. Secouant la tête. C'était une idée incongrue mais qui avait pourtant marché en sa faveur. Encore une fois, il avait gagné. Il sortit avec son client. La justice a été rendue. C'était fou de voir à quel point, il était plus doué que son père en tant qu'avocat. Peut-être que sa trahison lui avait fait une part de bien. Il se souviendrait toujours de voir son père à la partie civile plaidant contre son fils, qu'il n'était qu'un voyou qu'on devait mettre en maison de redressement. Et il l'était parti en maison de redressement à cause de son père qui n'avait même pas daigné d'aller le voir alors que Daniel était aux bords du gouffre.
En avançant, il avait remarqué que son père n'était jamais venu le voir lors de ses spectacles, de ses remises de diplômes, de son mariage. Parfois, il se demandait même ce qu'il faisait là à Boston. Lâchant un soupir tandis qu'il prenait un café avec son client ravi et confiant. Il espérait au moins que celui-ci saisisse la chance de se racheter. La chance que Daniel lui avait donné en l'innocentant.
- Promis monsieur Dowson, je ne recommencerais plus, répéta Monsieur Anderson ravi , heureux.
Daniel ne l'écoutait même plus, après tout s'il recommençait , cela serait de l'argent en plus sur son compte quoique, les crimes passionnels, cela va deux secondes auprès des jurés. Ils passèrent par la sortie médiatisée où il prit quelque photos avec son client avant de partir , tout en s'assurant que son chèque sera sur son compte en banque demain. Il arrivait au bar, non loin, du tribunal. Il vit son concurrent, la partie civile qui s'était tout de même bien débattu. Daniel avait beau être un enfoiré de première au tribunal, il était aussi fair play, s'approchant du maître Whittemore qui était de mauvais humeur. Il vint s'asseoir avec un petit sourire à ses côtés, commandant deux whisky.
- Ce qui se passe au tribunal, reste au tribunal, déclara-t-il. Comment va la mère, Mme Jefferson ? Demanda-t-il doucement.
Il savait que c'était délicat mais il n'avait rien contre cette pauvre femme, rien de bien personnel. Les whisky vinrent se poser sur le bar et Daniel vint en tendre un à la partie civile. Après tout, maître Whittemore n'était pas son ennemi, loin de là.