PRÉNOM(S) + Mes parents ont choisis de me donner les prénoms de mes deux grand-mère, à savoir
Marianne et
Alice. Je dois avouer que petite, je n’aimais vraiment pas mon prénom. Mais ado, j’ai découvert Jane Austen, et puisqu’un de ses personnages s’appelle ainsi, et que je m’y reconnais bien, cela m’a un peu réconcilié avec mon nom. Quant à Alice, j’ai toujours été fan des histoires de Lewis Caroll, et je rêve de vivre autant d’aventure que l’héroïne dont je porte le nom.
NOM +
Fleming. A l’origine, ça signifie « qui vient de Flandres », ce qui, évidemment, n’est absolument pas mon cas. Mais ça reste un patronyme assez courant, je ne suis probablement pas la seule dans ce cas. Une chose est sûre, je dois avoir un ancêtre éloignée qui venait du continent.
ÂGE +
Trente-trois ans, déjà. Où donc son passées toutes ces années ?
DATE ET LIEU DE NAISSANCE + Je suis née le
15 avril 1983 à
Londres, tout près de là où mes parents habitaient, et habitent toujours.
ORIGINES ET NATIONALITÉ + Je suis née et j’ai grandi à Londres, ce qui fait de moi une
anglaise pure et dure. Je n’ai quitté mon pays d’origine que par nécessité, et avec beaucoup de regrets. Sinon, j’ai de lointaines origines suédoises, de par mon grand-père maternel, mais je n’y suis jamais allée. Un jour, peut-être, j’espère.
MÉTIERS/ÉTUDES + J’ai étudié l’histoire et la théologie dans une prestigieuse université anglaise. Aujourd’hui, je suis
enseignante et chercheuse en histoire moderne et histoire des religions à l’université de Boston.
SITUATION FINANCIÈRE + Je ne peux pas décemment dire être riche, bien que je sois loin de la pauvreté. Mon métier me permet de
gagner tout à fait correctement ma vie, et par conséquent de vivre assez confortablement, et de m’occuper de mes filles par moi-même.
ORIENTATION SEXUELLE +
Bisexuelle. C’est probablement une des seules choses que je n’ai jamais avouée à mes parents. Ils auraient sûrement fait de ma vie un enfer, déjà que ce n’était pas simple avec eux. Mais maintenant que je suis loin d’eux je suis prête à l’assumer.
STATUT CIVIL +
Célibataire. Entre ma vie et mon travail, je n’ai guère le temps de m’engager dans une relation sérieuse et stable, non pas que je n’en ai pas envie. A défaut, j’ai quelques aventures par ci par là.
TRAITS DE CARACTÈRE + Déterminée – Studieuse – Patiente – Aventureuse – Bornée – Anxieuse – Passionnée ...
GROUPE +
Meringue.
This is your fairytale
QUE PENSES-TU DE LA VILLE DE BOSTON ? + Mon Dieu que l’Angleterre me manque. Malgré les années que j’ai passé ici, je n’arrive toujours pas à m’y faire. Mais bon, restons honnêtes, la ville de Boston est loin d’être désagréable, et je n’ai pas à m’en plaindre. Disons que si je dois faire ma vie ici, je ne serais pas malheureuse, même si ce n’aurait pas été mon choix premier.
TA FAMILLE, TU LA DÉCRIRAIS COMMENT ? + Au jour d’aujourd’hui, ma famille se résume à moi et mes filles. Les autres, je n’ai plus vraiment de contacts avec eux, et je ne m’en porte pas plus mal, bien au contraire. Parce que dans le genre pénible, il est difficile de trouver pire.
COMMENT TE VOIS-TU DANS 10 ANS ? + Si m’autorise à rêver, je me vois mariée avec plein d’enfant, une grande maison, un chien, et tout le bataclan. Mais ça, c’est dans les rêves, si je suis honnête avec moi-même je me vois a peu près comme maintenant, excepté que mes filles seront plus grandes et peut-être que j’aurais évolué au travail, mais ça s’arrête là. Ah, et j’aurais quelques rides en plus, cela va de soi.
20 CHOSES À SAVOIR SUR TOI +
1 + Mes parents, John et Mary, sont très très (trop à mon goût) croyants. J’ai donc été élevée dans le respect de la religion et tout le toutim. Enfant, cela ne me dérangeait pas, puisque de toute manière, je n’y comprenais pas grand-chose. A l’adolescence, en revanche, cela a commencé à me peser. D'abord parce que je trouvais, et trouve toujours, qu’ils sont un poil extrêmes dans leur interprétation de la religion, et qu’ils n’ont que très peu d’ouverture d’esprit, et deuxièmement parce que j’en suis venu à détester le fat qu’on m’oblige à penser et à agir d’une certaine manière au nom de quelque chose qui n’a a mes yeux rien de concret ni de légitime.
2 + J’ai une grande sœur, Helen, qui a quatre ans de plus que moi. Petite, je la suivait partout, elle était mon modèle. Elle était l’enfant parfaite, toujours sage, toujours polie, bonne à l’école, tout ce dont on pourrait rêver. Enfant, j’étais pareil. C’est par la suite que nous nous sommes distinguées. Moi, je me suis rebellée. Elle, elle est restée parfaite et est devenue exactement ce que maman et papa voulait qu’elle devienne. Mariée à un homme aisé, croyant, et plutôt bien de sa personne, mère au foyer avec trois enfants tous plus beaux et adorables les uns que les autres. Un vrai cauchemar, si vous voulez mon avis. Vous l’imaginez bien, on ne s’entend plus vraiment aussi bien qu’avant.
3 + J’ai également un petit frère, mais il est né beaucoup plus tard. Ma mère nous a eu très jeune, ma sœur et moi, ce n’est que des années après ma naissance, dix-sept, pour être exacte, que mes parents ont enfin eu un garçon. Il était mignon comme tout. Mais comme je suis partie de la maison quand il n’avait que cinq ans, et que j’ai quitté le pays quand il en avait neuf, je ne le connais pas aussi bien que je le voudrais. J’espère vraiment pour lui qu’il suivra mon exemple plutôt que celui d’Helen. De toute ma famille, c’est le seul avec qui j’essaye de garder un minimum de contact. Thomas a seize ans maintenant, et de ce que je sais, il me semble un poil plus terre à terre et censé que les autres. Mais je peux me tromper.
4 + J’ai passé toute ma scolarité dans une école privée. Catholique, naturellement. Mes parents ont toujours été relativement aisé et on toujours voulu pour nous ce qu’ils considéraient comme étant la meilleure éducation possible. Pour être honnête, il y a eu des bons comme des mauvais côtés à cette scolarité, mais dans l’ensemble, je n’ai pas trop à me plaindre. J’ai toujours été un peu solitaire à l’école. J’étais bonne élève, pas exceptionnelle, mais suffisamment accro aux livres pour passer pour une intello. Par la suite, quand j’ai commencé à exprimer mon côté rebelle, mes camarades me trouvaient trop étrange pour me côtoyer vraiment, mais je n’ai jamais eu à faire face à de la vrai méchanceté. J’étais plus transparente qu’autre chose, et dans le fond, ça me convenait bien.
5 + On a toujours eu des animaux à la maisons, surtout des chats et des chiens. Les chats, j’ai du mal avec, ceux qu’on avait étaient souvent assez craintifs ou agressifs pour que je m’y attache vraiment. Les chiens en revanche, je ne peux pas m’en passer, encore aujourd’hui. Je me souviens encore du désespoir que j’avais ressenti quand le premier est mort. Je croyais que je ne m’en remettrais jamais. Il me manque encore, parfois.
6 + Mes premières relations amoureuses ont été relativement catastrophiques, mais il faut bien admettre avec le recul que j’étais bien trop jeune pour ça. Je me suis rendue compte assez rapidement que j’étais bisexuelle, mais il m’a fallu du temps pour l’accepter. L’environnement dans lequel j’avais grandi n’était pas particulièrement ouvert à ce genre d’ « anomalie », comme dirait mon père, et il m’a fallu plusieurs années pour me sentir véritablement à l’aise avec ma sexualité. Maintenant, j’en suis particulièrement fière.
7 + Par contre, j’ai attendu longtemps avant d’avoir ma première expérience sexuelle à proprement parler. J’avais vingt-deux ans, et c’était avec une fille. Ma première fois avec un homme à attendu que j’en ai vingt-six. Oui je sais, ça parait tard, mais ce n’était pas ce qui me préoccupait en premier à cet époque, j’accordais plus d’importance à la réussite de mes études. Mes parents, dans leur conception de la vie, n’était vraiment pas ravie de découvrir que je n’avais pas attendu le mariage. Mais puisque de toute manière, je n’avais pas nécessairement l’intention de me marier un jour, je n’allais pas rester vierge toute ma vie juste pour leur faire plaisir.
8 + J’ai donc fait des études supérieures assez poussez, puisque j’ai un double doctorat en histoire moderne et en histoire des religions. L’histoire en soi m’a toujours passionnée, raison pour laquelle je me suis lancée là dedans, quant à l’histoire des religions, c’était en petite partie pour plaire à mes parents, mais en réalité, il s’agit d’un sujet si fascinant, et qui permet de comprendre tellement d’aspects du monde d’aujourd’hui que je n’ai jamais pu en décrocher.
9 + Durant ma période universitaire, ma relation avec mes parents étaient encore à peu près supportable. Ils désapprouvaient beaucoup d’aspects de ma vie, mais d’abord, je ne leur disais pas tout, et ensuite, j’avais quitté la maison pour me rapprocher du campus. Et ils étaient ravis que je poursuive des études, tout en espérant que je trouve à me marier rapidement après. Ce qui n’était évidemment pas dans mes plans.
10 + J’en ai profité, à cet époque, pour me faire tatouer. J’en rêvais depuis longtemps, mais vous imaginez bien que c’était hors de question sous le toit de mes parents. J’ai donc un tatouage dans le bas du dos, et un sur le poignet. Mes parents ont failli sauter au plafond quand ils ont vu ça, mais ils ont fini par s’y habituer.
11 + Quand je vivais chez mes parents, il y avait un bon nombre de films qui nous étaient interdits, idem que pour les livres. Harry Potter en est un exemple, en raison du côté magique. Autant vous dire que je me suis ruée dessus dès mon déménagement et que je les ai dévoré et adoré.
12 + J’ai mentionné plus haut que ma première fois avec un homme à eu lieu quand j’avais vingt-six ans. Cela faisait plusieurs mois que j’étais avec la personne en question, et jusque là, tout allait bien. Sauf que je suis tombée enceinte, et là, tout est partie en cacahuète. Lorsque je lui ai annoncé, il a commencé par s’énerver, et m’engueuler (comme si la faute n’était que mienne), puis il m’a quitté. Autant vous dire que j’étais dévastée.
13 + J’ai tout de même décidé de garder l’enfant. Après tout, mes études touchaient à leur fin, j’étais prête à me lancer dans la vie active, et j’avais de l’argent de côté, ayant déjà été chargée de cours de temps à autre pendant mon doctorat. Et j’avais au fond de moi un vague espoir, certes peu réaliste, que mes parents m’aideraient si le besoin s’en faisait sentir. Et une fois remise de ma rupture, j’étais prête à affronter ce qui m’attendait.
14 + Maintenant, il fallait l’annoncer à mes parents, trouver les bons mots, et espérer qu’ils réagissent bien. Ou du moins pas trop mal. Je pense que c’était trop leur en demander. Après m’avoir hurler dessus pendant des heures (mon père), et avoir sangloter et s’être demandé où elle s’était planté dans mon éducation (ma mère), ils ont décréter ne plus vouloir me voir si je gardais l’enfant, que je ne serais plus leur fille, etc, etc … En même temps, avorter n’était pas une solution à leur yeux, même si elle eut été préférable. Au moins, personne n’aurait eu à le savoir à part eux.
15 + Evidemment, la seconde option était hors de question pour moi. Je ne me sentais pas capable de me débarrasser d’un enfant que, sans m’en rendre vraiment compte, j’aimais déjà. Je suis repartie chez moi, pensant qu’au moins, je n’aurais plus à avoir affaire à mes parents. Faux espoir. Ils tentèrent par tous les moyens de me convaincre, notamment en m’envoyant ma sœur. Soyons francs, ça n’a vraiment pas aidé leur cause.
16 + J’ai donc pris une décision radicale. Partir loin. C’était un peu sur un coup de tête vraiment. J’ai pris mes bagages, et j’ai sauté dans le premier avion vers l’autre continent, sans vraiment prêter attention à la destination exacte. Plus rien ne m’attachait à l’Angleterre, si ce n’était mes souvenir ? Je n’avais plus de vrai famille, mon diplôme était dans la poche … J’étais prête pour une nouvelle vie.
17 + J’ai donc atterris à Boston, qui ne m’a pas déplût, et par chance, j’ai rapidement pu trouver un emploi à l’université pour la rentrée, et ce malgré ma grossesse, ce qui n’est pas négligeable. Je pouvais maintenant me préparer à accueillir cet enfant. Sauf qu’une surprise supplémentaire m’attendait. Cela compliqua un peu les choses, mais une fois le choc passé, je crois que j’en étais vraiment heureuse.
18 + C’est ainsi donc, que le 13 mars 2010, j’ai donné naissance à non pas une, mais deux petites filles.
Emma et
Elinor. Je n’ai jamais aimé personne autant que j’ai aimé ces deux adorables créatures du moment que j’ai posé mes yeux sur elle. J’ai eu l’impression, à ce moment, que ma vie avait véritablement un sens, et que j’avais un but dans la vie.
19 + Mes deux princesses ont aujourd’hui six ans. Ce sont de vrais jumelles, il est donc difficile de les distinguer. Moi, évidemment, je les connais suffisamment pour les distinguer sans problèmes. D’autant qu’elles n’ont pas tout à fait le même caractère, ce qui ne les empêche pas de s’entendre et de faire les quatre cents coups ensemble. Emma est la plus énergique, impulsive, c’est un vrai clown, quand Elinor est plus posée et plus réfléchie, mais tout aussi malicieuse. Je ne les échangerais pour rien au monde, a part peut-être contre une année entière de sommeil.
20 + Me voilà donc, en 2016, là où je n’aurais jamais pensé être il y a encore quelques années, sur un autre continent, célibataire avec deux enfants, un chien, aussi, indispensable, qui se nomme Magellan. Ce n’est pas la vie pour laquelle j’ai été élevée, et pourtant, c’est ce qui me convient. Jamais je ne voudrais retourner en arrière. Jamais.
We all want a happy ending
PRÉNOM/PSEUDO + Lulu/Crom. ÂGE + Vingt-trois ans moins quelques jours. PAYS + France. COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? + Asher m’a mené jusqu’ici. SCÉNARIO, PRÉ-LIEN OU PERSONNAGE INVENTÉ + Inventé. FRÉQUENCE DE CONNEXION + De connexion, tous les jours. D’activité peut-être un poil moins. CRÉDITS + Crom (avatar) – tumblr (gifs) LE MOT DE LA FIN + Bonsoir.
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<pris>MyAnna Buring</pris> + Marianne Fleming | |