Tu n'arrêtais pas de bosser, plusieurs dossiers étaient en attente et tu ne savais pas du tout quoi faire, tu étais perdue et à part tes collègues, tu ne pouvais pas en parler de trop de peur que les murs ont des oreilles. Heureusement, c'est ton jour de repos et après réflexion, tu remarques que tu n'avais pas vu ta meilleure amie depuis un bon moment, tu réalises aussi que tu délaisses tes amies, mais tu n'as pas le choix. Le boulot, c'est le boulot et tu adores ce que tu fais ! Sans t'attarder, tu partais à la douche, enfin avant, tu rangeais les vêtements d'Ambar qui traînaient par terre, ah les adolescents. « Ambar, tu sais ce que veux dire le mot ranger ? ». Tu attends une réponse, mais elle est déjà partie. Depuis qu'elle vivait avec toi, c'était compliqué, elle ne t'acceptait pas à plein temps, pour elle, tu es une inconnue surtout qu'elle ne t'avait jamais vue.


Lavée, habillée, tu attrapais ton sac et prenais la route, l'avantage est que vous habitez le même quartier, vous étiez voisines en soit, en plus d'être meilleure amie. C'est la grande classe ça, tu marches en faisant claquer tes talons sur le macadam avant de sonner à sa porte, pitié ! Faites qu'elle soit là

Laoise avait eu une journée de folie au bureau. Elle avait travaillé avec ses deux associées qui étaient aussi ses amies. La jeune rousse était heureuse de travailler avec des gens qu'elle connaissait. Laoise a toujours mieux travaillé en équipe et avec des gens en qui elle pouvait faire confiance. Elle ne se voyait pas travailler avec des étrangers. Une fois sa journée terminée, la rousse retourna chez elle. Il était environ dix-neuf heure. La jeune femme arriva enfin dans son appartement. Cela lui faisait un très grand bien. Elle alla prendre une bonne douche chaude et alla ensuite enfiler un jogging et un chandail à manches courtes rose. Ce n'était pas la plus belle tenue, mais elle ne comptait pas sortir pour le reste de la soirée et elle n'avait pas besoin de bien s'habiller pour écouter la télévision en mangeant de la pizza, tout en buvant du vin.

Alors que la jeune femme venait de terminer sa commande de pizza par téléphone, elle entendit quelqu'un frapper à la porte. Ça ne pouvait pas être le livreur, puisqu'elle l'avait appelé il y a seulement dix secondes. Laoise alla ouvrir et fut heureuse de voir que c'était sa meilleure amie, Winter. Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait pas vu. Elle la laissa entrer et, une fois la porte refermée, elle la serra dans ses bras. « Je suis heureuse de te voir. Tu m'avais manqué. J'ai commandé de la pizza, elle devrait arriver dans quelques minutes. » Winter venait de lu faire une merveilleuse surprise et elle voulait passer une belle soirée avec la jolie blonde.

Tu voulais passer une soirée qui te faisait oublier le travail et la seule personne à en être plus ou moins capable, c'est ta meilleure amie. Entre ton boulot, le ménage et ta nièce, ce n'était pas la grande forme. « Je suis heureuse de te voir. Tu m'avais manqué. J'ai commandé de la pizza, elle devrait arriver dans quelques minutes ». Tu serres ta meilleure amie contre toi, oh elle aussi elle t'avait manquée, tu réalises que tu ne l'avais pas vue depuis longtemps, il faut rattraper le temps perdu. « Et toi donc, et bien si madame me prend par les sentiments, pas le choix : je reste ». Lâches-tu en riant, pizza ou pas, tu allais rester de toute façon, puis tu l'aurais sans doute invité quelque part, mais elle venait de te devancer, enfin, elle l'avait surtout fait pour qu'elle mange, elle, mais vu que toi, tu es là, elle allait partager, là aussi, elle n'avait pas le choix. « Dis moi, comment tu vas ? Le boulot, ça va ? Et les amours, t'en est où ? ». Tu lâches une bombarde de question sans prendre la peine de respirer entre deux mots, relax Winter, on le sait que tu es flic. Tu rigoles avant de t'excuser et de t'installer sur le canapé, tu t'attends à savoir toute la vie de ta meilleure amie et tu adores ça. Tu croises les jambes avant d'attacher tes cheveux

Laoise était toujours heureuse de voir sa meilleure amie et de pouvoir passer du temps avec elle. Winter était arrivée au bon temps, puisqu'elle avait commandé de la pizza et elle savait que la blonde adorait la pizza, tout comme Laoise. Elles s'entendaient très bien et avaient certaines choses en commun. Elle sourit grandement quand elle lui dit qu'elle allait rester. « Je savais que tu allais rester à cause de la pizza. » Elle rit légèrement et invita Winter à venir s'asseoir avec elle sur le canapé du salon. La télévision était ouverte, mais il n'y avait rien de bon qui jouait, alors les deux femmes discutaient entre elles, comme elles le faisaient quand elles se voyaient. Winter et Laoise pouvaient se parler durant de longues heures sans se tanner. « Moi je vais très bien. Le travail m'occupe énormément. À chaque soir, je suis épuisée, mais ce n'est pas grave. Je suis passionnée de mon travail et je ne compte pas abandonner à cause de la fatigue. Les amours... c'est aussi intéressant que la vie d'une chaussette sale, vois-tu le genre? » Elle rit légèrement, passant une main dans ses cheveux. Elle savait que sa meilleure amie avait tendance à poser beaucoup de questions. Elle était policière, alors il était normal pour elle de poser sans cesse des questions aux gens et cela ne fatiguait pas Laoise, bien au contraire. « Et toi alors? Comment va le travail et les amours? Je veux tout savoir. » Oui, Laoise a toujours été une grande curieuse et cela pouvait lui causer des problèmes, mais ce n'était pas le cas quand il s'agissait de sa meilleure amie.

« Je savais que tu allais rester à cause de la pizza ». Tu exploses de rire, tu reconnaissais bien ta meilleure amie, en même temps, dès qu'il s'agissait de manger, tu étais la première partante, tu ne pouvais t'empêcher d'aimer la bouffe mal faîte, c'est grave surtout que tu fais attention, mais des fois comme ce soir par exemple, tu désobéis à la règle et tu t'engraisse, comme une grosse vache et tu assumais. « Et pour toi aussi hein, ne crois pas que je préfère la pizza à toi ». Tu souris en prenant place dans son canapé, ta toujours admiré ta meilleure amie, elle avait tout pour plaire et tu espérais qu'elle soit pleinement comblée. « Moi je vais très bien. Le travail m'occupe énormément. À chaque soir, je suis épuisée, mais ce n'est pas grave. Je suis passionnée de mon travail et je ne compte pas abandonner à cause de la fatigue. Les amours... c'est aussi intéressant que la vie d'une chaussette sale, vois-tu le genre? ». Tu l'écoutes attentivement, elle avait l'air de bosser dur, elle avait l'air d'être épanouie dans tout ce qu'elle entreprend, excepté le domaine de l'amour, là tu ne comprenais pas. « La vie d'une chaussette sale ? A ce point là ? Ne me dis pas que tu n'as personne, tu as au moins quelqu'un en vue ? Je sais pas moi, le charcutier ? Le boulanger ou le plombier ? ». Tu n'arrives pas à croire que ta meilleure amie a personne, tu es plus ou moins choqué surtout qu'elle est magnifique. « Et toi alors? Comment va le travail et les amours? Je veux tout savoir ». Tu ris nerveusement, si la vie amoureuse est digne d'une chaussette sale, toi c'est la maison toute entière, néanmoins, tu lui réponds. « Le travail est épuisant, je n'arrête pas puis il y a des dossiers qui sont plus compliqué que d'autre, mais sinon ça va et disons que en amour, j'ai autant de chance que Scrat dans l'âge de glace ». Tu hausses les épaules, depuis l'accident il y a des années, tu t'étais fermé, mais ça ta meilleure amie ne le savait pas, tu hésitais à lui dire, surtout que depuis, de l'eau avait coulé sous les ponts

Laoise adorait sa meilleure amie. Elle ne savait pas ce qu'elle ferait sans elle. La rousse accorde une grande importance à la blonde et elle ferait tout pour elle. Laoise pourrait décrocher la lune pour le bonheur de Winter. Elle était heureuse qu'elle reste aussi pour elle. C'était évident et elle le savait, mais elle était soulagée de l'entendre. « Je suis très heureuse de l'entendre. » Laoise avait connu Winter il y a quelques temps. Les deux femmes se sont tout de suite très bien entendues et elles sont devenues des meilleures amies. Laoise savait qu'elle pouvait toujours se confier à Winter et c'était la même chose pour la blonde. Laoise aimait lui remonter le moral et la voir sourire. C'était tout ce qu'elle voulait. Aux paroles de sa meilleure amie, elle secoua la tête, tout en haussant les épaules. « Ma vie amoureuse est morte. Il n'y a rien. Il faut croire que je suis trop occupée à cause du travail et, du coup, je n'ai pas le temps de rencontrer un homme. » Laoise sourit doucement, passant une main dans ses cheveux. Il était vrai qu'elle n'avait pas beaucoup de temps, mais il avait aussi son ancien petit-ami. Cela faisait trois ans qu'ils avaient rompus, mais, pourtant, elle n'arrêtait pas de penser à lui. L'aimait-elle encore? Non, probablement pas, mais il avait été le grand amour de sa vie et elle n'allait jamais l'oublier, même si elle le voulait. Laoise écouta sa meilleure amie, riant légèrement. « Pour le travail, je peux comprendre, puisque tu es policière, mais ta vie amoureuse ne doit pas être si merdique que ça. » Laoise ne comprenait pas pourquoi Winter n'avait pas un homme en vue. Elle était magnifique et elle avait tout pour elle.

« Je suis très heureuse de l'entendre ». Tu souris doucement, quand tu regardes ta meilleure amie, tu te dis que tu as vraiment de la chance, une fille aussi belle que talentueuse et courageuse, tu espérais seulement que tu allais la garder le plus longtemps possible. « Ma vie amoureuse est morte. Il n'y a rien. Il faut croire que je suis trop occupée à cause du travail et, du coup, je n'ai pas le temps de rencontrer un homme ». Tu grimaces, il fallait qu'elle rencontre quelqu'un, tu te devais jouer cupidon et de lui trouver l'homme parfait, un homme qui serait prêt à décrocher la lune pour elle, quelqu'un qui la mériterait amplement et qui ferait de sa vie, un conte de fées. Tu hausses les épaules. « Parce que tu ne cherches pas Laoise, regarde toi ! Tu es belle, courageuse, talentueuse .. Crois-moi, mais il y a quelqu'un qui t'a forcément tapé dans l'oeil ». Tu la regardes, tu la fixes plutôt, bien qu'elle te disais la vérité, tu ne pouvais pas y croire, non. Ta meilleure amie était une bombe atomique et tu savais qu'il y avait une personne qui était raide dingue d'elle, enfin c'est ce que tu espérais en tout cas. « Pour le travail, je peux comprendre, puisque tu es policière, mais ta vie amoureuse ne doit pas être si merdique que ça ». Tu baisses la tête, si elle savait, elle comprendrait, mais que dirait-elle ? Cela fait des années que cela s'est passé et personne n'est au courant .. Seulement, tu devais te libérer de ce secret que tu gardes pour toi depuis trop longtemps. « J'aurais pu trouver l'amour, seulement je n'en suis plus capable ». Tu as envie d'éclater en sanglots, on peut apercevoir tes jambes tremblaient, mais tu ne devais pas te montrer faible, bien que ta meilleure amie t'a vu dans des états pitoyables.