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| NORMA-JEAN ☆ Sometimes the heart sees what is invisible to the eye | |
| Auteur | Message |
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Norma-Jean Allen
Momma please stop cryin, I can't stand the sound
Your pain is painful and its tearin' me down > messages : 298 > points : 0 > avatar : Sandra Bullock > crédits : @shiya > pseudo : MishMish > autres comptes : + Rebecca Kelly-Lawrence (Nina Dobrev)
> âge : 57 ♡ statut civil : La jeune femme se pense veuve. Elle est restée mariée pendant une vingtaine d'années avec le même homme. Depuis quatre ans, elle a cessé toute longue relation et ne pense qu'à ses enfants. > études/métiers : Elle a hérité d'un bar lors du décès de son père. Elle le gère et le dirige du mieux qu'elle peut. C'est une véritable business woman ! > adresse : maison #102 - Bay Vilage | Sujet: NORMA-JEAN ☆ Sometimes the heart sees what is invisible to the eye Ven 5 Aoû - 20:25 | |
| - Norma Jean Rose Allen - I'm the one who really loves you baby PRÉNOM(S) + Une pointe de douceur et un prénom dont elle n'est pas toujours très fière, Norma-Jean est l'assemblage des prénoms de ses grands-mère. Quant à son second prénom, Rose, sa mère a décidé d'allier la douceur à ce visage. NOM + Dans cette ville, le nom de famille Allen ne vous est pas inconnu. Cela est tout à fait normal, plus d'une dizaines de personnes le porte et avec fierté. Bien qu'il s'agisse en réalité de son nom de femme mariée, elle s'appelle Blake normalement. ÂGE + Plus les années passent et plus elle refuse que son âge soit indiqué quelque part. Elle a 49 ans et malheur à celui qui évoque la cinquantaine devant elle. DATE ET LIEU DE NAISSANCE + Bien qu'elle ait souvent voyagé lors de sa jeunesse, elle est née par un matin de printemps le 22 avril 1967 sur Boston, c'est d'ailleurs ici qu'elle vit toujours. ORIGINES ET NATIONALITÉ + Américaines. MÉTIERS/ÉTUDES + Une véritable business woman. Elle a hérité d'un bar avec son mari lorsqu'elle n'avait que 25 ans. Depuis ce temps là, son envie de le tenir ne s'est pas supprimé. Elle est la gérante d'un bar sur Boston et compte bien perpétrer à ses enfants. SITUATION FINANCIÈRE + Bien qu'elle ne soit pas l'une des richesses américaines, elle vit aisément. Elle a su inculquer à ses enfants la valeur de l'argent et en montre l'exemple tous les jours. ORIENTATION SEXUELLE + Hétérosexuelle. STATUT CIVIL + Elle a été mariée pendant plus de vingt ans avec cet homme, ce militaire. Il a été reconnu mort au combat il y a quatre ans donc elle est veuve depuis ce temps. Ne lui parlez pas non plus de relations. TRAITS DE CARACTÈRE + Attachante ✰ Fragile ✰ Intelligente ✰ Maniaque ✰ Imaginative ✰ Renfermée ✰ Douce ✰ Distante ✰ Honnête ✰ Troublante ✰ Indépendante ✰ Obstinée ✰ Généreuse. GROUPE + Meringue. This is your fairytale QUE PENSES-TU DE LA VILLE DE BOSTON ? + Je pense que cet endroit est un signe de mauvais souvenir. Beaucoup de choses se sont passés depuis que je suis ici. Ma famille est anglaise et pourtant je suis née sur Boston et j’ai toujours vécu ici. Les périodes les plus belles de ma vie se sont passés ici et pourtant chaque rue dans laquelle je me promène me ramène à la période de ma vie où j’étais comblée. Néanmoins, depuis le décès de mon mari, les rues de Boston n’ont plus cette même saveur. Parfois, je me demande si je ne devrais pas quitter cet endroit afin de pouvoir recommencer ma vie ailleurs, mais je ne pourrais pas laisser mes enfants ici. TA FAMILLE, TU LA DÉCRIRAIS COMMENT ? + Au début, je ressemblais à la mère imparfaite. Je tiens un bar et cela me place directement dans la catégorie des mères indignes, pourtant mes enfants comptent tellement à mes yeux que je ferais passer mon travail avant eux. J’avoue avoir été un peu débordée, mais j’ai essayé de faire mon maximum. Plus les années passèrent et plus je me plaisais dans mon rôle de mère et j’apprenais à concilier ma vie privée et ma vie professionnelle. A présent, je peux considérer ma famille comme parfaite. Malgré ce que mes enfants ont pu réaliser, je n’ai pas cessé de les soutenir un seul instant. COMMENT TE VOIS-TU DANS 10 ANS ? + Je pense que je serais une femme comblée, rien que la présence de mes enfants fait de moi une personne comblée. Je ne pense pas que je retrouverais une relation comme celle que j’entretenais avec mon mari, nous étions si proches que je n’avais pas besoin de parler afin qu’il puisse me comprendre et c’est ce type de relation qui me plaît tant. Je me vois aussi loin de Boston, dans un village aux alentours, me permettant de ne pas être loin de ma famille, mais pouvoir être au calme et pouvoir me créer de nouveaux souvenirs. 20 CHOSES À SAVOIR SUR TOI + NJ est végétarienne, les animaux font partie de son quotidien donc elle a du mal à les imaginer en direction de l’abattoir et pouvoir prendre plaisir à les manger ensuite, cette idée la rebute. ☆ Elle ne porte que des talons hauts, elle se montr féminine en toute circonstance. Elle n’est pas forcément une femme de luxe, mais pour elle, le style vestimentaire est plus important que tout. ☆ Elle manage son entreprise d’une main de fer, elle sait se montrer souriante, mais possède un professionnalisme lui interdisant toutes exceptions aux règles. ☆ Elle passe son temps à chanter, mais elle ne chante que des publicités car lorsqu’elle a une musique en tête, elle aime la faire partager. ☆ NJ a tendance à lever constamment les yeux au ciel afin de montrer son désintérêt à vos paroles. ☆ Elle est une mère protectrice envers ses enfants et à tendance à se montrer bien trop présente pour eux. ☆ Sa journée ne peut pas se terminer sans un bon verre de vin. ☆ Ne porte que du parfum Chanel ☆ Elle n’a jamais coloré ses cheveux et compte bien rester le plus longtemps possible dans avoir besoin de le faire. ☆ Elle a été élue miss Boston lorsqu’elle était plus jeune. ☆ Le sport fait partie de son rituel matinal, elle se lève une heure plus tôt afin de pouvoir aller courir. ☆ Elle a toujours un chewing gum dans la bouche lorsqu’elle est stressée. ☆ NJ possède deux labradors qui l’accompagnent autant qu’elle le peut. ☆ En tant que fan de livres, elle en possède des centaines dans cette grande bibliothèque. ☆ Elle a toujours rêvé d’une famille nombreuse et elle adore les enfants. ☆ Ne supporte pas le désordre, elle ressent l’envie de tout ranger et que rien ne puisse se trouver sur son passage. ☆ Elle a un tatouage sur sur son poignet avec la première lettre des prénoms de ses enfants. ☆ Une journée sans café est une journée qui ne présage rien de bon, elle en boit trop et s’était remise à fumer lors du décès de son mari. ☆ Avant d’hériter du bar, elle voulait devenir dessinatrice car elle maîtrise le crayon comme personne. ☆ Elle adore aller faire les courses, ce qui est étrange, mais elle se sent bien dans tous ses raysons. ☆ Le shopping est sa deuxième passion et elle le partage avec ses enfants. ☆ Elle est très croyante et croit à la destinée de chacun. We all want a happy ending PRÉNOM/PSEUDO + MishMish / Sophia. ÂGE + 27 ans. PAYS + France. COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM ? + Cette question ne mérite même pas d'être posée . SCÉNARIO, PRÉ-LIEN OU PERSONNAGE INVENTÉ + Inventé voyons ! FRÉQUENCE DE CONNEXION + Je peux me connecter tous les jours, particulièrement le soir et les RP en majorité pendant le weekend. CRÉDITS + fybullock (icons) sbullock.tumblr (image principale) shiya (avatar) LE MOT DE LA FIN + Vous savez que je vous aime !
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Dernière édition par Norma-Jean Allen le Dim 21 Aoû - 11:54, édité 7 fois |
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> âge : 57 ♡ statut civil : La jeune femme se pense veuve. Elle est restée mariée pendant une vingtaine d'années avec le même homme. Depuis quatre ans, elle a cessé toute longue relation et ne pense qu'à ses enfants. > études/métiers : Elle a hérité d'un bar lors du décès de son père. Elle le gère et le dirige du mieux qu'elle peut. C'est une véritable business woman ! > adresse : maison #102 - Bay Vilage | Sujet: Re: NORMA-JEAN ☆ Sometimes the heart sees what is invisible to the eye Ven 5 Aoû - 20:25 | |
| - Family Business - Are you gonna go my way Je ne suis qu’une adolescente, mais déjà je possède un caractère bien affirmé. Je revois encore ma mère se poser énormément de questions sur mon avenir et mon père s’inquiétant de savoir si je deviendrais un jour une jeune femme responsable. Pour le moment, je ne pense pas à tout ça, je ne pense pas qu’à l’âge de l’adolescence, nous ayons conscience des difficultés que la vie viendrait placer devant nous. Dans ma chambre, j’avais le nez plongé dans ce livre et mon crayon se promenait dessus afin que le dessin puisse commencer. Dans ma vie, je rêvais de pouvoir devenir dessinatrice. Enfin, plusieurs métiers m’étaient venue en tête : designer, architecte d’intérieur, dessinatrice de bande dessinées. Mes parents étaient tellement sceptique à cette idée. Pour eux, ils souhaitaient que je sois médecin, avocat, enfin un emploi qu’il considère comme stable. A de nombreuses reprises, les disputes s’enchainèrent et je ne pouvais plus supporter ce manque de soutien de leur part. Ce jour-là, je m’étais enfermée dans ma chambre après une énième dispute lorsqu’une tête rousse était apparue et je ne pouvais pas cacher le sourire se créant sur mon visage. « Rentre ! N’aies pas peur ! » Un rire se mit à transcender la pièce et je tendis les bras en sa direction. Elle était la seule à pouvoir me calmer dans ces situations. Bien que nous étions autant d’années d’écart, je ne pouvais pas me séparer d’elle et je la supportais dans tout ce qu’elle souhaitait. Son caractère était déjà bien présent aussi, mais cela avait tendance à me faire rire plus qu’autre chose. Je la fis approcher de moi, mais je voyais ses yeux larmoyants, mon coeur eut un raté, que se passait-il ? J’oubliais complètement le conflit avec mes parents et je la gardais contre moi. « Qu’est-ce que tu as Diane ? Tu m’inquiètes là. » Elle ne me répondis pas et pourtant ses larmes coulaient sur son visage. Cet instinct de protection que j’obtenais envers elle m'obligeait à prendre son visage entre mes mains. « Maman ne veut pas que j’aille chez ma copine ce soir, elle veut que je reste ici et que je continue de travailler. » Cela ne m’étonnait nullement. Nous n’avions pas forcément une vie fabuleuse comme toutes les enfants de notre âge. Notre mère avait tendance à refuser toute sortie, à vouloir nous conserver dans cette maison familiale et à vouloir nous créer notre avenir sans que nous ayons notre mot à dire. Sans prendre le temps de répondre à ma petite soeur, me voici dévalant les escaliers et repartir dans une énième dispute avec eux. Il était hors de question que ma soeur puisse vivre dans cette cage dorée comme j’ai pu le faire. Après une dizaine de minutes de cris incessants et d’injures lancées, je franchissais de nouveau la porte de ma chambre et y retrouvait Diane qui n’avait pas bouger de mon lit. « C’est bon, tu peux y aller ! » Le sourire revint alors sur son visage et je la prends contre moi avant de la voir courir vers sa chambre. J’avais l’impression qu’elle me connaissait tellement bien qu’elle savait que j’étais celle qui saura égayer sa journée. Pourtant des années plus tard, le décès de mon père avait changé tous mes plans. Je venais de fêter ma majorité et me voici à la tête d’un bar, le bar familial. Ma mère avait décidé de quitter la région et je me retrouvais face à ce nouvel avenir. Mon envie de devenir dessinatrice a du se retirer afin de laisser un gérant prendre ma place le temps que je puisse prendre des cours de management et reprendre cette entreprise “Allen”. Malgré toutes les altercations que j’ai eu avec mes parents, je refuserais que ce bar soit vendu et qu’il puisse quitter cette famille. Ma soeur avait d’autres projets et en tant qu’aînée de la famille, j’y étais obligée. Je n’étais plus une jeune femme qui souhaitait devenir dessinatrice, mais je commençais à comprendre la vie en entreprise. Mes études de management éveillait chez moi cette envie de me surpasser. Les heures s'enchaînent et je n’avais plus le temps de penser à manger, de penser à prendre du temps pour moi. Dans cet appartement, je me traînais vers le frigo sans me rendre compte qu’avec toutes ces heures de cours, je n’avais même pas pris le temps de m’arrêter dans un commerce afin de pouvoir prendre de quoi manger. En laissant s’échapper un soupir, j’attrapai mes clés afin de me rendre à l’épicerie non loin de loin. Vêtue d’une robe et des bottes, je n’avais pas forcément envie de m’attarder dehors et je pouvais paraître tellement froide aux premiers abords que les personnes ne me souriaient même pas lorsqu’ils me croisent. Je n’y prêtais aucune attention avant de pénétrer dans cette épicerie. Pourtant si calme en temps normal, des dizaines de personnes y étaient présentes aujourd’hui, peut-être aurais-je dû choisir un autre moment afin de pouvoir m’y rendre. A présent, j’étais là donc je n’allais pas faire marche arrière. Déposant quelques boîtes dans ce panier, un sursaut me prit alors lorsqu’une voix vint perturber ma tranquillité. « Tout le monde par terre et on se dépêche . » Je ne comprenais pas forcément ce qui était en train de se passer, mais je sentais simplement une personne me poussant violemment derrière avant de me retrouver sur le sol. Deux hommes armées se tenaient devant nous, leur visages masqués par ces cagoules. Pourquoi avait-il fallu que je sorte ce soir. Allongée sur le sol, je ne bougeais pas et je regardais autour de moi, d’autres femmes s’y trouvaient, des hommes et même des enfants. Comment une personne peut-elle en arriver là. Nous devions nous lever afin de nous rendre dans le coin de la pièce lorsque les premières sirènes de police se firent entendre. Les hommes se sentaient pris au piège dans cette épicerie. Les rideaux se ferment et tout le monde était contre le mur du fond. Alors que je passais afin de me rendre vers le groupe, je sentais que l’on m’aggripait pas les cheveux afin de me forcer à me relever. « Toi, tu restes avec nous, il va falloir aller parler au flic ! » Aucun son ne réussit à sortir de ma bouche alors que la peur m’envahissait. J’avais la peur de mourir ce soir, mais une voix s’élevait parmi les otages. « S’il vous plaît, laissez ma femme tranquille, elle est enceinte, prenez moi à sa place ! » Je n’avais aucune idée de l’identité de cet homme s’étant placé devant eux, ni même des raisons pour lesquelles il avait réalisé cet acte suicidaire. Pourtant cela a fonctionné car je fus projeté sur le sol alors que lui se retrouvait avec une arme sur la temps à présent. Je lui devais la vie et je me devais de jouer au jeu qu’il avait créé face à ces hommes. La prise d’otage dure encore vingt minutes avant que celle ci se termine par des coups de feu entre les forces de police et les braqueurs. Cet inconnu s’approche alors de moi lorsque les coups de feu retentissent afin de pouvoir me protéger. Je ne pourrais pas expliquer pourquoi un lien s’était créé entre nous en quelques minutes. Une fois les agents de police ayant fait évacué les otages, je me trouvais toujours à ses côtés avant qu’un des agents s’approche de nous. « Sergent Allen, merci pour toutes ces informations, prenez soin de vous ce soir. » Je comprenais alors mieux cet acte suicidaire. « Je comprends mieux alors, moi qui pensait que vous étiez suicidaires ! » Cette phrase le fit rire, mais ce fut le début d’une relation entre nous. Plusieurs semaines après cette prise d’otage, nous n’avions pas eu l’opportunité de nous revoir jusqu’au moment où nous nous sommes de nouveau croisés dans une épicerie et cela avait permis de pouvoir se retrouver et envisager d’aller boire un verre ensembles. Depuis ce temps, nous ne nous sommes plus jamais quittés, jusqu’au moment où un an plus tard, je suis tombée enceinte de notre premier enfant que la demande en mariage fut lancée. Je n’avais plus une seule minute pour moi, j’étais à la tête d’une fratrie de quatre enfants et chaque naissance avait éveillé en moi ce même instinct. Je n’étais pas issue d’une famille nombreuse et pourtant la joie apparaissait dès que la famille s’agrandissait. Dans ce bar, le monde affluait et je me trouvais derrière le bar. Je laisse les serveuses quelques instants afin de me rendre dans l’arrière salle. Une porte fermée se plaçait devant moi, mais sans prendre la peine de m’annoncer, j’y pénétrai et retrouve alors l’homme qui partage ma vie depuis toutes ces années. Les missions pour l’armée étaient toujours présentes et ces mois d’absence pesaient beaucoup pour moi. Les cernes avaient pris possession de mon visage et mes cheveux réclamaient un peu de douceur. La seule chose qui me permettait de pouvoir tenir est le sport, je ne pouvais pas passer une journée sans effectuer de footing matinal. Avec un bébé à la maison, les nuits de sommeil étaient très rares, mais la petite dernière de la famille réveillait mon instinct maternel. Je m’approchais de mon mari afin de pouvoir me retrouver contre lui et ressentir son odeur. Je ne pouvais pas expliquer à quel point j’aime cet homme, j’aime la façon qu’il avait de me regarder ou de me parler. Quelques minutes plus tard, nous quittons le bar afin de nous rendre chez nous. J’y retrouve ma petite famille ainsi que ma soeur qui avait l’habitude de garder les enfants lorsque je devais me rendre au bar. Je n’eus pas le temps de pénétrer à l’intérieur de la maison qu’Andrew se tenait déjà devant moi sans décrocher le moindre mot. Je savais très bien qu’il avait quelque chose à me demander et cela ne manquait pas. Comment pourrais-je refuser quelque chose à ces charmants enfants. Cet après-midi était consacrée à ma famille. Ces moments sont rares, mais j’aimais cette cohésion entre nous. J’attrapais mon téléphone afin de pouvoir appeler le frère de Nate et pouvoir commencer à préparer le repas. Les garçons jouaient au baseball avec les enfants dehors alors que ma soeur et moi étions en train de discuter de tout et de rien. « Alors, dis moi tout, comment ça se passe avec ta maison d’édition ? » Ma soeur n’avait pas voulu profiter de la jouissance du bar avec moi et a voulu poursuivre son rêve en devenant la responsable d’une maison d’édition. La passion des livres étaient quelque chose que nous partagions toutes les deux. « Ben écoute, tout se passe bien, au fait j’ai lu le livre que Mathias avait écrit. Il y a encore un peu de travail sur son style d’écriture, mais je suis ravie de voir que ta passion du livre a été donnée à ton fils. » Je laissais échapper un sourire. Ce n’était qu’un enfant encore, mais je savais que mon fils allait devenir un véritable écrivain. Alors que mes autres enfants passés leur temps dehors à s’amuser dehors, lui il aimait rester dans sa chambre et rester à écrire constamment. Une fois le repas terminé, j’emboîtais le pas afin de me rendre dans le jardin en compagnie de ma famille. J’aimais ces souvenirs, mes enfants jouer entre eux. La petite dernière dormant contre moi et toute la famille Allen ensemble.
Dernière édition par Norma-Jean Allen le Dim 21 Aoû - 14:55, édité 8 fois |
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> âge : 57 ♡ statut civil : La jeune femme se pense veuve. Elle est restée mariée pendant une vingtaine d'années avec le même homme. Depuis quatre ans, elle a cessé toute longue relation et ne pense qu'à ses enfants. > études/métiers : Elle a hérité d'un bar lors du décès de son père. Elle le gère et le dirige du mieux qu'elle peut. C'est une véritable business woman ! > adresse : maison #102 - Bay Vilage | Sujet: Re: NORMA-JEAN ☆ Sometimes the heart sees what is invisible to the eye Ven 5 Aoû - 20:26 | |
| - Family Business - citation de votre choix Mes paupières devinrent de moins en moins lourdes et le soleil était venu bercé mon visage. Cette journée semblait magnifique. Pour une fois, j’allais profiter pleinement de cette journée de repos. J’étais à peine debout que des voix s’élèvent dans la pièce à vivre. Néanmoins, cela me fit sourire, je m’étais habituée aux disputes constantes de mes enfants. J’avais à peine le dos tourné qu’ils ne cessent de se chamailler, mais jamais sans méchanceté. Je passais à leurs côtés, mais il savait que sans mon café matinal, il ne fallait pas me parler et ils continuaient de se lancer des réflexions constantes. Je savais qu’il fallait que je m’en mêle, mais je n’avais pas forcément envie de jouer au sarcasme et à la matriarche qui savait régler les conflits au quotidien. Un café à la main, je les regardais faire et c’est au moment où cela me fit rire qu’ils cessent de se disputer et que leur regard se posèrent dans ma direction avec cette pointe d’incompréhension. « Ne me regardez pas comme ça ! Vous voulez vraiment commencer la journée en vous parlant comme ça. » Ne voyant aucune réaction de leur part, je lançais un soupir avant de continuer ma conversation. « Bon Elena, je sais très bien que tu es la petite princesse, mais tu sais que ta soeur n’a pas forcément envie de se poser et si elle n’a pas envie d’aller se trouver les dernières chaussures à la mode, ce n’est pas une raison pour la blâmer » Je marquais une légère pause avant de continuer. « Et toi Kathryn, tu sais comment est ta soeur, il suffit simplement que tu lui dises oui et tu sais qu’elle sera contente. » Je ne mâchait pas mes mots avec elle, mais je les connaissais par coeur. Je n’avais pas besoin d’assister à la dispute afin d’en connaître les détails. J’eus à peine le dos tourné qu’elle reprenait de plus belle. C’est à ce moment que la sonnette se mit à retentir, un mal de crâne débutant je me dirigeais vers celle-ci et ouvrit la porte avec ce sourire sur le visage. Cependant, mon sourire s'estompe aussitôt à la vision de ces deux hommes en uniforme face à moi. « Bonjour, vous êtes Madame Allen ? » Je ne répondis même pas à cette question que je comprenais déjà ce qui était en train de se produire et le reste des paroles devenaient flous, je sentais mes jambes me lâchent et mon esprit s’en aller. Mon corps ne semblait plus répondre et je crus tomber sur le sol alors que mes filles se trouvaient derrière moi afin de pouvoir me retenir. Ces hommes continuent leur discours pré-écrit et je crus que mon coeur allait cesser de battre. Ma vie basculait soudainement. Les filles se sont mises à appeler leur frère qui accouraient à la seconde. Je n’entendais plus rien autour de moi et les larmes n’arrivaient pas à couler. Mes enfants se trouvaient tout autour de moi et se prenaient dans les bras les uns et les autres alors que mon fils m’encerclait. « Il ne reviendra plus ! » Ce sont les seuls mots que j'arrivais à prononcer avant de m’effondrer et me réveiller que quelques heures plus tard. Je n’avais plus le goût à rien, je m’étais enfermée dans ma chambre et je n’y bougeais plus. Je savais très bien qu’il fallait que je me montre forte pour mes enfants, ils n’étaient plus à l’âge de l’enfance, mais ils ont encore besoin de ma présence, de mon soutien, mais je n’y arrivais pas. Chaque regards que je posaient autour de moi me rappellent les moments passés avec mon mari. J’étais devenue veuve en quelques secondes. L’enterrement eut lieu quelques jours plus tard, mais je sentais qu’une part de moi était disparu à jamais. Mes enfants se sont toujours montrés présents et je me suis raccrochée à eux. J’accentuais ce lien entre nous afin que cette solitude ne puisse plus peser dans ma vie. Je ne suis pas folle, je me sens seule et la seule chose qui me retient à la vie est la présence de mes enfants. Autour de moi, j’entends des dizaines de personnes me dicter ma vie, que cela fait cinq ans que je suis veuve et que je devrais recommencer à vivre, pourtant je n’y arrive pas. Dès que je franchis le seuil de ma porte, j’espère qu’il s’y trouvera juste derrière. Dès que je regarde mes enfants, je vois une partie de lui en chacun. Je me plonge corps et âme dans mon travail, afin de pouvoir y trouver un échappatoire et j’ai peur. J’ai peur qu’une page se tourne et que je puisse réapprendre à vivre de nouveau. J’ai peur de l’oublier un jour et de devenir une femme dont les années ne s’amenuisent pas et cherchant, désespérément, à plaire de nouveau. Sans me laisser le temps de penser à ça, je laissais mes pas me diriger vers le bar. Depuis le départ de quelques uns de mes enfants, ma maison me paraît tellement vide et grande que je n’éprouve plus de plaisir à rester là-bas, à revoir le passé me revenir en plein visage. Derrière ce bar, je laissais le sourire de circonstance prendre possession de mon visage alors que les premiers clients s’installent. J’approchais la cinquantaine et pourtant je continuais à avoir autant d’énergie qu’une jeune femme de vingt ans. J’avais employé des serveurs, des barmaids et mes talons résonnent entre les tables. Je dirigeais cet endroit d’une main de fer. Je ne pouvais pas me permettre de transformer mes employés en amis si je souhaitais que ce business ne se transforme pas en un endroit où la débauche était de rigueur et dont les règles n’étaient que de simples formalités écrites. Les cheveux remontés en queue de cheval, mon tailleur impeccable, je me lançais dans la comptabilité de cet endroit. « Madame Allen, j’aimerais vous parler quelques instants ? » Je levais les yeux au ciel, je ne supportais pas me faire déranger lorsque les chiffres envahissent mon esprit. Les lunettes posées sur les yeux, je lève mon regard en direction de la personne que je pensais être un employé, mais un sourire se montre enfin sur mon visage. « Tiens, c’est toi ! Tu sais que je ne supporte pas que l’on me dérange lorsque je suis dans mon bureau, si ça avait été un de mes employés, je l’aurais fait patienter pendant plusieurs heures. » Mon beau-frère se tenait sur le seuil de la porte. Puis-je encore le considérer comme tel alors que mon défunt mari n’était plus parmi nous ? Je ne savais pas ! Cependant, la seule chose dont je suis certaine est le fait qu’il se soit toujours montré présent, à mes côtés et son soutien était sans faille. Je recule mon fauteuil avant de croiser les jambes et l’inviter à s’asseoir en face. « Je vois que tu améliores ton accueil. » Je sais que je ne suis pas un exemple de gentillesse ces derniers temps. « Cela peut-être pire ! » Je lève les yeux au ciel et sans que je n’ai eu le temps de contrôler quoi que ce soit il m’avait agrippé le bras afin de pouvoir quitter cet endroit. Ces derniers temps, je ressentais l’impression d’être désirée et courtisée de nouveau. Mais comment cela était possible ? Je ressentais aussi de la culpabilité. Ces sentiments se mêlent et m’empêchent d’être neutre dans toutes pensées à son regard. Alec n’est pas le beau-frère idéal, mais pourtant il semble tellement différent, comme si une part de lui s’est révélé au grand jour. Je ne peux pas croire un seul instant que je puisse ressentir le besoin de sa présence. Je remarque la façon différente dont il me regarde, mais je dois me l’interdire. |
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