Asher & Hyacinthe — Everything is backwards like dream out there is the true world
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Sujet: Asher & Hyacinthe — Everything is backwards like dream out there is the true world Sam 27 Aoû - 18:15
Ô toi et tes courbes idéales, ton odeur alléchante et tes couleurs affriolantes. La douceur sous mes doigts, l’envie de gouter et de te déguster lentement pour te savourer jusqu’au bout. Tu fais fondre mon cœur minable. J’approche d’abord mes narines, humant le parfum du délice et puis ma langue glisse entre mes lèvres pour venir gouter timidement cette saveur que j’imagine tant. Je ne peux plus attendre, j’ai mordu avec appétence dans cet incroyable hot-dog. Le petit vendeur de rue me regarde avec un sourire en coin et j’ai souris la bouche pleine. Il y avait longtemps que l’on ne m’avait pas offert un hot-dog et parfois je regrettais d’avoir été aussi indulgent et pas assez cruel pour conserver ma place au sein d’une adorable famille. Je suis parti comme ça, dégustant un met calorique entre mes mains crasseuses. C’était ma soirée, je l’avais décidé. Tout sera unique ce soir là, les lumières du centre ville permettaient la vie plus longue avant que la nuit n’absorbe définitivement toute activité. Il n’était que neuf heure de l’après midi. Les cinémas étaient bondés, les théâtres débordaient des gens hautains qui ne me regardent pas, les bars étaient surpeuplés alors que les boites de nuit grésillaient les portes fermées. Ce que j’aime les observer, tous ces gens qui vivent sans un songe pour l’avenir. Le passé ne faisait pas la personne que j’étais, j’étais un être tout neuf né dans la rue. Personne n’a entendu ma mère la haine hurler lorsque je suis sorti de son utérus maudit.
ChinaTown, j’adore venir ici pour trouver des petits trésors. J’avais terminé d’engloutir mon Hot-Dog, mon premier vrai repas depuis quelques jours. Je profitais de l’animation ambiante, de la présence des couples sur les terrasses des restaurants chinois pour vagabonder la tête haute. Je m’installais près d’une fontaine silencieuse. Je l’appelle ainsi parce que nous sommes à deux rues de toutes les animations de Chinatown et que la nuit toutes les boutiques sont closes. Juste en haut trônait une statuette en bronze et j’ignorais bien ce que ça pouvait représenter, mais j’y trempais joyeusement mes pieds. L’eau était glaciale, c’était rafraichissant. Je surveillais mes chaussures en pataugeant tout en observant les voitures qui patientaient au feu. J’éclaboussais de mes jambes, trempait mon pantalon par accident quand je remarquais quelques minutes plus tard qu’à nouveau cette voiture là était au feu tricolore. Les occupants étaient-ils perdus, pour revenir par ici alors que dans ce quartier la plus part des rues sont à sens uniques ? La voiture avançait lentement à présent, longeant la rue de la fontaine avant de se déporter sur une place de parking. Je posais mes pieds humides sur l’asphalte pour y laisser mon emprunte.
Un type descend de la voiture et la vague sensation d’être l’objet de sa vision me trouble et me laisse immobile. Je n’ai pas trouvé de réaction, bien qu’elle trotte quelque part dans mon esprit… *Prends tes chaussures et va-ten… Une fois à ma hauteur, je me suis redressé et inclinant légèrement ma stupide caboche de coté je plantais mon regard dans le sien. J’étais étonnement plus grand, perché sur la bordure de la fontaine. Malgré ma posture, je me retranche dans les espaces étranges de mon conscient et me réfugie dans ce que je maitrise le mieux.
— L’eau est froide.
Ce sera bien plus agréable quand les lumières disparaîtront pour laisser quelques étoiles visibles. J’inspire lentement, j’obligeais mes mots à rester dans mon pharynx. J’essayais de ressentir l’angoisse de la souffrance, mais j’avais décidé que cette nuit serait délicieuse. La roue tourne, il ne se peut que le malheur reste figé sur ma misérable personne. Je ne veux pas montrer ma peur, prouvé que je suis fragile et passablement vulnérable face aux autres êtres de cette ignoble espèce humaine. Et pourtant…
♡ statut civil : La bague au doigt, la corde au cou. Le temps qui passe, l'amour qui décline. Mais le cœur qui revit. L'attirance pour une autre.
> études/métiers : Avocat, spécialisé dans les affaires pénales.
> adresse : Hyde Park, loft #110.
> more about me > adress book: > to do list: > disponibilité rp:
Sujet: Re: Asher & Hyacinthe — Everything is backwards like dream out there is the true world Dim 28 Aoû - 2:04
Everything is backwards like dream out there is the true world
hyacinthe &asher
Malette en main, j’attendais que l’ascenseur s’arrête à mon étage, quand, au même moment, un homme entre deux âges s’éclipsa devant moi, m’interpellant. « Maître Whittemore ? » J’hochais la tête, agacé. Qu’est-ce qu’il me voulait, celui-là ? « Désolé de vous déranger, mais j’ai cru comprendre que vous étiez l’avocat de Monsieur … », il réfléchit, cherchant le bon nom « … Harrison ? » Je restais silencieux, ne confirmant pas, ni en l’infirmant. Secret professionnel oblige. Surtout que je ne savais pas qui était cet homme. Il se racla la gorge, et comme s’il venait de lire dans mes pensées, il poursuivit. « Je ne me suis pas présenté. Je suis agent de police. Murphy » Soupirant, je sentais que cette discussion allait prendre une tournure à laquelle je n’avais pas envie de participer. J’avais d’autres projets qui m’attendaient pour la soirée, et je ne voulais pas m’attarder, mais au lieu de m’engouffrer dans l’ascenseur, je me tournais vers lui. « Oui, c’est un de mes clients. Qu’est-ce que vous lui voulez ? Il ne me semble pas qu’il ait commis un quelconque crime ». En effet, sa femme avait été retrouvée morte il y a de ça un mois, un mois et demi. Aucune preuve contre lui, mais qui accablaient un de leurs amis proches. Qui se retrouvait derrière les barreaux. De ce fait, Harrison avait fait appel à mes services, au nom de sa femme, pour que celui qui lui avait ôté la vie pourrisse en prison jusqu’à la fin de sa vie. « [color=palevioletredJe voulais juste vous faire part de nouvelles concernant …l’enquête[/color] » Je fronçais les sourcils, curieux, et impatient qu’il en vienne au bout. Cette histoire sentait le roussi. « Je sais qu’il n’y a aucune preuve pour l’inculper d’homicide, mais … on nous a rapporté qu’un témoin l’a vu quelques jours avant le décès de sa femme, et que son rendez-vous n’était pas pour faire une partie de golf ». Je soupirais. Nous y voilà. J’allais devoir tout recommencer de zéro, et rechercher ce fameux témoin, si bien sûr il existait. J’avais pour optique de ne jamais juger mes clients, ne les croyant ni coupables ni innocents, mais j’avais par-dessus tout horreur qu’on me mente. « Et ce témoin, puis-je savoir de qui il s’agit ? » L’agent grimaça, et se mit à toucher ses doigts nerveusement. « C’est-à-dire que … selon les ouï dire, il s’agit d’un SDF. Mal habillé, les cheveux longs, gras, et un teint livide … » Autant dire, comme la majorité des clochards à Boston. [...]
C’était pour cette raison, qu’au lieu de partir directement à la maison, en cette fin de journée, j’étais parti arpenter les rues de Boston. Celles dont je n’avais pas l’habitude d’y mettre les pieds, les trouvant trop glauques, trop puantes. Trop dangereuses. Cela faisait maintenant deux heures que je tournais en rond, bredouille. Et en l’espace de ce peu de temps, j’avais déjà tout vu. Entre ceux qui ne correspondaient pas à la description, et ceux, la majorité, qui étaient déjà complètement défoncé, à toute les substances possibles et imaginables. Je m’étais même fait agresser à un moment, ou failli du moins – se balader dans ces rues avec un costard valant plusieurs milliers, ce n’était pas le meilleur moyen de passer inaperçu – mais dès que le type avait vu un canon d’un pistolet pointé sur sa tempe, il avait moins fait le malin et avait vite décampé la queue entre les jambes. Heureusement que je me baladais avec une arme. Certes, je n’étais pas officier, mais en tant qu’avocat, il était aussi préférable de se protéger. Pour preuve, une cicatrice qui courait tout le long de mon dos, suite à une agression au couteau. Il commençait à se faire tard, et j’en avais gentiment marre. Plus que marre plutôt. Regardant l’heure, je soupirais. Ma femme ne m’avait certainement pas attendue pour manger, et la connaissant, je devrais me démerder. Bon, tant qu’à faire, je pouvais faire un détour par Chinatown et ramener du chinois à la maison. Arrêté à un feu rouge, je regardais les alentours, patientant. Je ne fis pas gaffe de suite, mais quelque chose attira mon regard. Plus loin. Vers une fontaine. Un type, cheveux longs, apparemment noirs, s’amusait à danser dans une fontaine. Je fronçais les sourcils, secouant la tête. Mon dieu. Ce n’est qu’une fois que j’avais démarré que mon cerveau percuta. Et si c’était lui, celui que je cherchais ? Et même si ça ne l’était pas, ça ne me couterait rien d’aller le lui demander. Au pire, c’était un énième poivrot. La rue étant à sens unique, je dus faire le tour du quartier, pour la deuxième fois, et devoir subir, à nouveau, ce fou rouge. J’allais finalement me parquer non loin de là, profitant des quelques mètres à faire pour m’allumer une cigarette. Je m’arrêtais à son niveau, restant toutefois à bonne distance. Un rictus moqueur s’afficha sur mes lèvres. C’était encore pire de ce que je pensais. Mais où était la police ? « Vous. Et non, je ne suis pas vraiment du genre à faire trempette dans les fontaines publiques », répondis-je ironiquement. Au fond de moi, j’espérais que je m’étais trompé de personne. « A qui ai-je l’honneur ? Monsieur Allen ? » C’était le seul nom que l’agent avait pu me transmettre avant de s’éclipser, et encore, il n’en était pas sûr. Aspirant sur ma cigarette, je décidais de poursuivre. « Maître Whittemore. Ou avocat, si c’est plus simple pour vous. Est-ce bien vrai que, il y a environ un mois, vous avez assisté, à disons … une transaction louche, entre deux hommes d’âge mûr ? » Bon, ce n’était pas la meilleure attaque d’approche, mais je me sentais déstabilisé dans ces conditions. Aux aguets. Mal à l’aise. Faites que cette histoire soit résolue rapidement.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: Asher & Hyacinthe — Everything is backwards like dream out there is the true world Dim 28 Aoû - 11:34
J’ai haussé les épaules, il n’y avait rien de mal à se rafraichir après une journée si chaude. C’était gratuit et si les fontaines n’étaient sensées n’avoir qu’une fonction esthétique ce serait tellement ennuyeux. Tous les mérites de s’amuser d’un rien, j’étais près à les lui confier cependant son ton ironique ne me laissait pas penser qu’il méritait de les entendre. Jamais il n’accepterait de mouiller son beau costume, pourtant c’est à moi qu’il s’adresse. Un homme des rues. Je n’étais pas le plus féroces, mes défenses j’ai du les développer par le biais de stratégie qui fonctionnaient de manière bancale. Il était seul, j’avais plus de chance de lui échapper. Il parait qu’il y avait des mabouls qui s’en prennent aux sans domicile. Comme ça… C’est tellement facile, je n’ai jamais rencontré ces tueurs, même si à New-York mon cousin fictif me disait de me méfier et que les trafiquants d’organes peuvent s’intéresser à mon foie de sdf qui n’a jamais bu une goutte d’alcool. Souvent, je le suspectais de vouloir seulement me faire picoler avec lui, mais je l’ai cru parce que les gens des rues disparaissent chaque jour et personne ne s’en aperçois. Pourquoi aurions-nous peur de mourir, puisque nous sommes au plus bas de l’échelle ? Ce qui me fait tenir est de simplement me demander pourquoi nous n’aurions pas envie de vivre, pour une fois…
Monsieur Allen, je savais que ça sonnerait si merveilleusement bien… J’étais tout à fait heureux, j’aurai voulu sourire de bonheur, mais je suis resté pensif. Comment le savait-il ? Je n’avais montré mes faux papiers qu’un soir sombre à un policier qui faisait un contrôle de routine et à un type dans un bar qui pensait que j’avais moins de vingt et un ans. Pourquoi me demandait s’il s’agissait bien de mon nom ? Un homme en costume surgissant de nulle part avec un air si glacialement déterminé. Es-tu venu me faire orphelin de ce monde ? Je ne me laisserais pas faire.
— Un avocat des rues…
Je vous connais plutôt bien, vous autres… Les accusateurs.
— C’est vrai, je suis tellement stupide… Les gens des rues ne sont que des imbéciles qui jouent dans les fontaines en attendant les pluies étoilées. Pourtant c’est amusant quand l’eau est si froide c’est comme si elle nous aspirait en dedans. Seulement ce n’est pas un amusement correct pour un homme ainsi vêtu. Maitre en plus, quelle allure si fière pour un homme… Ô je suis si idiot, que les vers déjà dévorent ma cervelle et mes pensées les plus lumineuses s’éteignent avec les réverbères… Mais tu pourrais être Maitre ou personne, je ne crois pas avoir vu quoi que ce soit. Des trucs louches il y en a toujours dans les rues, tu ne dois pas sortir souvent si tu ne t’en ais jamais aperçu.
J’aurais pu employer ce même ton ironique que lui, mais ma voix est devenue platonique et soudainement mon visage morne prenait cette expression macabre qui m’habite. Ma douce soirée est gâchée, du moins j’espère avoir encore une chance de la sauver. Mon regard glisse longuement sur mes chaussures, je n’avais aucun préjugé à l’idée de courir nu pieds dans les rues de la ville, mais il n’était pas question de les abandonner ici. Un petit pas de coté après avoir respiré la nicotine qui s’envolait. Un petit bond et un étage plus pas. Me voici plus petit que le Maitre. Je suis assez habile pour observer le comportement des autres, il était plutôt sûr de lui dans la vie à condition d’être dans son élément et de toute évidence la rue n’était pas le sien. Je me tenais droit jusque là, face à un homme d’une corpulence plus développée qui pourrait m’assassiner, mais pourquoi est-ce qu’il le ferait ?
— On pourrait se tutoyer… Les gens qui me prennent de haut me font peur.
Lentement je me penche pour attraper mes chaussures, une première étape avant d’aller courir dans les allées du diable. Je ne le quittais pas des yeux, quand mon regard dérive sur une arme qu’il porte. Pourquoi est-ce qu’il m’assassinerait, hein ? Tu les connais pourtant Hippolyte, tous ces malades de l’asile… J’épouse l’angoisse.
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Sujet: Re: Asher & Hyacinthe — Everything is backwards like dream out there is the true world Lun 29 Aoû - 16:16
Everything is backwards like dream out there is the true world
hyacinthe &asher
A bonne distance de lui – ne sait-on jamais comment ils pouvaient se comporter, la preuve tout à l’heure dans une autre ruelle – je croisais les bras, l’écoutant divaguer complètement. Soupirant. J’avais une folle envie de l’empoigner, de le plaquer contre un mur, et de le faire taire. Ou non, de le faire parler, mais ce dont j’avais envie. Avec la chance que j’avais ces derniers temps, ça ne m’étonnait même pas d’être tombé sur quelqu’un de malade. Je secouais la tête, pendant qu’il débitait son charabia, me demandant le nombre de personnes qui étaient en liberté, alors que leur place était dans une chambre impersonnelle, une camisole de force les empêchant de se faire du mal. Dès qu’il eut finit, je m’autorisais un simple « Allen », pour le faire revenir sur terre, qui, en définitive, ne servait pas à grand-chose. Leurs délires étaient leur réalité, et, pendant un court instant, je me demandais si son témoignage allait valoir quelque chose. Je n’en étais pas si sûr, au vu de la personne que j’avais en face de moi. Jamais le tribunal décidera de le croire. Pour ma part, par contre, j’avais besoin d’entendre la version des faits, de sa propre bouche, si, bien sûr, j’étais tombé sur la bonne personne. Je fis quelques pas en avant, toujours à bonne distance, tandis qu’il sortait et descendait de la fontaine. Ne le lâchant pas du regard, je sortis de la poche de ma veste quelques photos. De la victime et de son mari. Qui, selon certains, était peut-être le commanditaire du crime. Je la tins dans la main, tout en m’avançant. Si je voulais avoir des résultats probants, j’étais obligé de raccourcir la distance qui nous séparait, alors, qu’au fond de moi, je voulais juste partir d’ici. Le plus rapidement possible. A la lueur d’un réverbère, je secouais la tête, haussant les épaules. « Faites comme vous voulez, mais moi, je vais continuer à vous vouvoyez. Et vous vous méprenez complètement, je ne vous prends pas de haut ». Tu es déjà tombé trop bas pour que je te juge, pensais-je tout bas. Mais il n’avait pas tort. J’avais tendance à prendre les gens de hauts, mais ce qui gravitaient autour de moi. Ceux dans son style, je les ignorais, tout simplement. « Ecoutez, si je suis ici », au lieu d’être chez moi, bien au chaud, et non dans cette rue puante, « c’est parce que … », je n’eus pas le temps de finir ma phrase que je vis une lueur de terreur passer dans son regard. Je fronçais les sourcils, et me coupa carrément la parole. Je restais un moment silencieux, ébahi. Qu’est-ce que … ? Je tournais même la tête, as cas où il y aurait quelqu’un derrière nous. Mais non. Comment calmer un type de son espèce ? Très bonne question. Je restais planté là où j’étais, fouillais à nouveau dans ma poche, en sortit mon porte-monnaie, ou je pris une de mes cartes de visites. La distance qui nous séparait m’empêchait aussi de la lui donner en main propre, et je la jetai au loin, à ses pieds. Je n’avais aucune autre preuve, contrairement aux policiers qui se baladent avec des badges. « Si, je suis bien avocat. Regardez par vous-même », dis-je d’une vois lasse, lui désignant le papier qui se posait sur le béton. « Je ne sais pas ce qui vous fait penser que je ne suis pas un avocat, mais, aussi étonnant que cela puisse paraître, j’aurais besoin de vous. A moins que ça ne vous empêche pas de dormir de savoir qu’un assassin court les rues de Boston, alors que sa place est en prison. Et que vous auriez pu être l’un de ceux qui l’aurait mis derrière les barreaux ». Je ne voulais pas tout dévoiler maintenant. Il fallait d’abord que je gagne sa confiance, que je l’amène petit à petit à parler, à se confesser, et surtout, à se sentir en sûreté. « Je préférerais aussi en parler dans un endroit plus … », je regardais autour de moi. « discret ». Mais avant tout, je fis glisser vers lui, à nouveau, la photo de mon client, que je tenais en main. « Regardez cette photo. Ce Monsieur vous dit quelque chose ? » J’espérais juste que j’étais en face de la personne. Selon le descriptif qu’on m’avait fait, oui. Mais va savoir, si entre temps, il n’avait pas choisi un nouveau déguisement.
AVENGEDINCHAINS
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Sujet: Re: Asher & Hyacinthe — Everything is backwards like dream out there is the true world Mar 30 Aoû - 16:20
Tant de beaux mots employées et pourtant il ne semble s’en laisser atteindre. Ma bizarrerie faisait fuir habituellement, mais elle le laisse las. Je n’avais pas su flairer à quel point cet homme était mauvais. Il me disait être avocat, je ne pris pas la peine de regarder son morceau de papier. Je suis plutôt exprès en la matière pour savoir qu’un papier ne prouve rien. Rien du tout. C’est ce moment qu’il choisi pour enfin me dire ce qu’il me veut. Il y avait bien des horreurs dans ma vie qui ne m’empêchaient plus de dormir… Dormir… Pauvre idiot que je suis. Comme si tu dormais réellement. Fermer les yeux a toujours été un réel supplice, livré au subconscient je devenais ma propre victime. Je me penche doucement, pliant mes genoux et attrape mes chaussures en laissant la carte de visite clouée au sol. J’ignorais si j’avais réellement l’intention de le suivre, probablement pas. Je laissais mon regard glisser sur la photo, je m’étais fait brutalement silencieux. Pourtant, je suis affreusement bavard lorsque je suis effrayé comme ce soir là. J’ai beau prétendre ne plus avoir peur dans la rue, il s’avère que j’avais toujours une grande crainte à l’égard de ses personnes qui travaillent pour la loi ou la santé. Etre personne était un terrible avantage pour échapper à toutes ses règles souvent idiotes. Le meurtre était quelque chose d’extrême qui grignotait mes pensées depuis bien longtemps et souvent je devais bruler la source du mal en me faisant violence.
Le visage de l’homme était propre. Ce n’était pas un sdf. Je recollais les éléments peu à peu, des visages il y en a tant à voir et à ignorer. Pourtant, cet homme m’apparait en second plan… Là bas au loin derrière les poutres métalliques. Puis son interlocuteur tourna vivement la tête, je me souviens de son air sévère à mon égard. Je suis parti en quatrième vitesse sans demander mon reste, c’est sur. Mais j’avais assez entendu et vu pour savoir ce qu’il se tramait de sombre dans cette rue en travaux.
— Pourquoi ce que les mots d’un sans abris changerai quelque chose ?
J’avais l’air si soudainement cohérent. Mes lèvres dessinèrent un rictus. Venais-je de stupidement avouer ? Cet avocat imaginaire était armé, il voulait savoir si je dérangerai. J’ignorais si c’était trop tard pour moi désormais, mais je sais seulement que personne ne s’intéressera jamais à la mienne, de mort pathétique. Pourtant ce n’est pas à défaut d’avoir cherché tout ce temps une personne qui haïrait me voir partir… J’ai échoué, mon insignifiance écrase mon torse peu à peu et personne ne soulage ce poids. Personne ne le supportera avec moi et j’avais pour consolation de m’en moquer.
— Je ne te conseille pas de t’intéresser à ces gars là, si tu veux des ennuis… Moi pas. Ce n’est pas la mort qui est effrayante, ce qui la précède est bien pire et les tourments me harcèlent alors que je suis depuis toujours innocent. Je préfère jouer dans la fontaine pour m’effacer de ce monde et lui présenter ainsi ma démission.
Je suis prêt à parier qu’il va enter de m’acheter. Peut-être avec un billet ou un deuxième hot-dog. Seulement, j’ai beau être un garçon des rues, je ne suis pas aussi enfant que j’en avais l’allure par mon comportement déséquilibré. J’étais bel et bien un homme, ce type d’homme bafoué et qui danse dans sa folie car c’était bien plus simple ainsi. Je regardais cet homme, cette prestance qu’il avait. Je l’imaginais mal courir les rues après un type comme moi et pourtant… Il était pourtant devant moi, avec une volonté palpable. J’ignorai son identité. L’intention de nuire était si vicieuse…
— Tu es venu ici bas avec une arme…
Pourquoi ? Je recule de plusieurs pas avec lenteur sans le quitter des yeux. Dompte ta peur…
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Sujet: Re: Asher & Hyacinthe — Everything is backwards like dream out there is the true world
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