Sujet: Un jour, on arrêtera d'être des gamins ft Rebecca Mer 24 Aoû - 20:12
"Un jour, on arrêtera d'être des gamins"
L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine
Il emmena l'homme dans sa cellule et se dirigea vers son bureau. La journée avait été vraiment éprouvante. Les gens avaient tous décidé d'être des abrutis aujourd'hui. Sérieusement? Ils croyaient vraiment pouvoir enfreindre la loi et s'en tirer tranquille. Entre la grand-mère qui vole dans un supermarché... Ouai j'ai bien dit une grand-mère... Et le petit con dans sa cellule qui menace son employeur avec un tournevis... [Présisons que l'employeur couchait avec sa fille] La journée avait été vraiment longue pour notre inspecteur. Il avait surtout dû faire de la paperasse et interroger des suspects... En clair, une journée bien pourrie. Heureusement, sa garde touchait à sa fin. Heureusement, il était déjà vingt-deux heures et sa mère gardait Zoey à dormir. Sa mère était une vraie déesse. Il allait pourvoir faire un tour dans son bar favori. Et puis appelons un chat, un chat... Il n'allait pas revenir seul ce soir. Oh et puis merde, son père voulait l'enfermer dans un mariage dont il ne voulait pas, il pouvait s'amuser. Entre nous, il avait bien l'intention de s'amuser encore, même marier à cette horrible femme. Il posa son arme de service et son insigne avant de se diriger vers sa voiture.
Le temps était encore chaud et il n'était pas mécontent de pouvoir s'asseoir au bar à discuter avec le barman devenu son ami. En même temps, quand on y passe beaucoup de temps, on connaît tout le monde. Et puis, c'est toujours mieux pour un bar d'avoir un flic comme ami. Il arriva devant le bar déjà bondé de monde. En même temps, un samedi soir, il fallait s'y attendre. Il tourna dans la rue, pour se donner bonne conscience avant de s'installer sur les places VIP. Il sortit l'étiquette de la police qu'il plaça sur le pare-brise et sortit. Eh oh, j'ai jamais dit que c'était un sain. Il faut savoir profiter de ses avantages. Il passa devant le videur en le saluant, bavardant un moment. En entrant, il se dirigea directement au bar. Avec la chaleur qu'il faisait à l'extérieur, il n'était pas mécontent de pouvoir boire une bière. Il se faufila à travers la foule en observant les jeunes femmes, essayant de trouver la prochaine proie. "Tu as déjà loupé les plus belles filles, mon pote." le salua le barman. Il lui tapa dans la main avant de s'installer pour discuter un peu. C'était pire qu'une fille. Évidement, la conversation tourna autour des jolies filles de la soirée. Du regard, il fit un tour de la salle, lorsqu'il remarqua sa distraction de la soirée. Il prit congé de son ami et se dirigea vers un couple en train de parler. Enfin, un couple... Il savait qu'ils n'étaient pas amoureux. La jeune femme était en plein divorce mais il ne jugeait pas. Si elle voulait s'amuser, que bien lui fasse. Il s'approcha d'elle et passa sa main dans son dos. "Je suis désolé mon amour, j'ai eu une journée monstre... Tu ne m'en veux pas." Pour jouer, parfaitement la comédie, il l'embrassa sur la bouche. On se calme, c'était un simple bisou... Genre collégien. "C'est le collègue de travail dont tu m'as parlé... Enchanté, je suis le mari de cette magnifique femme." dit-il au pauvre malheur qui ne devait rien comprendre. Parfois, il pouvait être un vrai gamin, surtout lorsqu'il s'agissait de Rebecca Kelly-Lawrence.