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| le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. (jason) | |
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| Sujet: le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. (jason) Dim 21 Aoû - 18:32 | |
| le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. En me réveillant ce matin, je n’avais pas l’envie de me lever, pas envie d’aller au travail, revoir Jason après ce qu’il s’était passé il y a quelques jours entre nous, cela était exclu. Alors, j’envoyais un message à l’un de mes collègues pour le prévenir de mon absence, j’avais besoin de me changer l’esprit après tout cela. Puis j’envoyais un mail très formel à Jason, le prévenant que je prenais ma journée, mais que je restais disponible par mail pour le travail, bien sûr j’espérais secrètement ne pas recevoir un mail de sa part, mais je savais qu’un jour nous devrions nous revoir, mais j’espérais pouvoir éloigner ce jour aussi longtemps que je le pouvais. Alors, en m’éloignant un peu de lui, j’espérais pouvoir faire le point sur tout cela, sur mes sentiments pour lui, ce que je voulais vraiment. Mais pour l’instant, je savourais ma grasse matinée, cela faisait un moment que je n’avais pas pu en faire une. Puis une fois enfin décidée à me lever, je pris une douche, m’habilla rapidement et décida de m’adonner à ma passion, l’écriture. Alors, je mis mon pc portable dans son étui, le pris avec moi et parti de mon appartement. Un appartement que mes parents avaient voulu m’offrir car il est vrai qu’étant assez têtue, je voulais faire mes preuves et donc pouvoir m’offrir un appartement. Mais un jour, alors que j’avais pu louer avec mes économies un petit studio en plein cœur de Boston, je fus victime d’un cambriolage. Alors je décidais d’accepter le « cadeau » de mes parents, un appartement assez grand, lumineux, avec des meubles modernes et qui disposait d’une alarme dernier cri, chose non négociable pour mes parents, ainsi je pouvais me sentir en sécurité ici.
Une fois en dehors de mon appartement, je me mis en route pour mon café préféré. C’était un café tout à fait banal, on pouvait en trouver plusieurs à Boston mais ce qui le différenciait des autres étaient leurs muffins aux pépites de chocolat, mon péché mignon du moment. Une fois arrivée sur mon place, je me précipitais pour faire ma commande. « - Bonjour, je vais prendre un muffin au chocolat et un capuccino avec un peu de crème chantilly. », puis en songeant à tout ce qui s’était passé ces derniers jours, je regardais la serveuse avant de rajouter : « - non beaucoup, beaucoup de crème chantilly ». Même si je savais pertinemment que la crème chantilly n’allait pas résoudre mes problèmes, cela me réconforterait durant un petit moment. Une fois ma commande en main, j’allais m’asseoir comme à mon habitude, au fond de la salle. C’était un endroit assez calme, où l’on pouvait y travailler et lire en toute tranquillité. Dès que je fus confortablement installée, je commençais à écrire, j’avais commencé il y a de cela quelques temps, un roman, bon rien qui me ferait gagner un prix mais cela me libérait et permettait de m’évader du quotidien. Soudain, j’entendis une voix bien familière. Levant la tête, je ne pus m’empêcher de le voir, lui ici, aujourd’hui. C’était Jason, mon play-boy de patron qui faisait la queue pour passer commande. Alors espérant qu’il ne m’avait pas vu, je commençais à me cacher derrière mon pc et à rassembler mes affaires. Mais en me décalant légèrement, je n’avais pas fait attention au serveur qui se retrouva à terre. « - Oh non ! Je suis vraiment désolé, je ne voulais pas vous faire trébucher ! ». Pendant que le serveur murmurait des choses, sûrement des insultes à mon encontre, je l’aidais à éponger ce qu’il avait fait tomber dans sa chute, ne faisant même plus attention à la présence de Jason à la caisse.
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| Sujet: Re: le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. (jason) Dim 21 Aoû - 19:55 | |
| le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. Tous les jours, tu espérais. Tous les jours tu espérais qu’elle revienne. Tu espérais voir son sourire alors qu’elle venait s’asseoir à son bureau, tu espérais apercevoir sa chevelure mais rien. Non, à la place tu recevais ton directeur RH pour t’annoncer que mademoiselle Wayne avait pris un autre jour de congé. Tu te contentais d’hocher la tête mais alors que tu te promenais dans les bureaux à la recherche de ton directeur marketing, tu ne pouvais pas ne pas entendre les rumeurs qui courraient à ton égard. Coucher avec son assistante c’est cliché n’est-ce pas ? Mais les clichés tu t’en fichais. Tu avais fait des choses bien pires niveau image, tu ne voulais pas que les gens pensent que Caitlyn avait eu ce qu’elle voulait et qu’elle était partie. Parce que ce n’était pas Caitlyn mais ça vous deviez être peu à le savoir. Des rumeurs de coucheries et de vol de secret industriel, voilà ce que tu entendais à longueur de journée. Alors aux alentours des onze heures, tu en eus plus que marre. Tu fermais ton dossier inachevé avant d’attraper ton portefeuille et de quitter les bureaux. Tu t’en fichais si tu avais l’air d’un enfant faisant son caprice, tu avais juste besoin de prendre l’air. Tu avais merdé, oui certainement. Il t’avait fallu les cris de Julia pour comprendre exactement pourquoi. Tu avais couché avec Caitlyn exactement comme tu le faisais avec les autres, après quelques verres dans un bar. Alors elle n’avait pu que penser qu’elle était comme toutes les autres. Soupirant, tu ne pus t’empêcher de te dire qu’elle était tellement plus. Mais tu ne savais pas réellement comment le lui faire comprendre. L’amour et toi ça ne faisait pas deux mais bien dix ou vingt. Tu n’avais jamais eu l’occasion de réellement aimer n’apprenant jamais à connaître l’autre complètement. Mais toutes ces disputes avec Caitlyn t’avaient appris à la connaître et le piège c’était refermé sur toi sans que tu ne t’en rendes compte.
Voyant un café de l’autre côté de la rue que tu remontais, tu décidais de t’arrêter récupérer un chocolat chaud, trop peu enclin à chercher le prochain Starbucks. Et puis ils auraient peut-être quelque chose à grignoter d’intéressant. Tu adorais les chocolats chauds de Starbucks mais leurs pâtisseries c’était beaucoup moins ça. Une fois à l’intérieur, tu laissais ton regard glisser sur les pâtisseries alléchantes de finalement te décider. Heureusement car c’était à ton tour de commander. Tu pris donc un muffin aux myrtilles et un chocolat chaud que tu allais payer quand tu entendis un grand bruit et tu te retournais pour trouver un serveur du café à terre et en train de s’excuser, une voix que tu rêvais d’entendre depuis plusieurs jours … Stupéfait, tu l’étais, il n’y avait pas d’autres mots pour cela. Caitlyn était là, dans ce café où tu avais décidé de t’arrêter par hasard. Le caissier attira de nouveau ton attention et tu payais sans attendre qu’on te rende la monnaie. Tu ne voulais surtout pas laisser Caitlyn s’échapper parce que tu savais que c’était ce qu’elle allait faire si elle en avait la chance. « Caitlyn ! » Dis-tu alors qu’elle s’excusait encore une fois au serveur. Elle était dos à toi mais elle finit par se retourner. Et là tu te dis que tu aurais dû te préparer, tu te sentais bien bête tout à coup. « Hum … Comment tu vas ? » Tu ne savais pas quoi dire qui ne la blesserait pas, qui ne se retournerait pas contre toi alors mieux valait commencer comme cela non ?
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| Sujet: Re: le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. (jason) Dim 21 Aoû - 20:56 | |
| le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. Au bout de quelques minutes le serveur me fit signe d’arrêter de nettoyer, un autre employé était arrivé avec tout l’attirail pour nettoyer le reste. Alors ne prêtant pas attention que Jason se rapprochait de moi, je commençais à ranger mes affaires pour partir sans qu’il me voit tout en m’excusant une énième fois auprès du serveur quand j’entendis sa voix, une voix que j’aimais entendre et qui m’avait, je l’avoue, manquer. « - Caitlyn ! », « -Hum… Comment tu vas ? », quand j’entendis sa phrase, je voulais lui dire que non, rien n’allait et que tout serait différent maintenant entre lui et moi, et je n’osais pas imaginer ce qu’il se disait au bureau. D’ordinaire, hormis certain employés, beaucoup me détestait juste à cause du nom que je portais. En effet, étant une Wayne, j’étais l’héritière de l’entreprise concurrente à celle où je travaillais, alors beaucoup pensaient que j’étais là pour les espionner et que dès que je le pourrais, je balancerais des informations confidentielles et serait sur le long terme, la cause de leur licenciement. Alors qu’au fond, j’essayais de me défaire de l’emprise de ce nom, un nom très dur à porter, j’essayais de faire mes preuves au travail mais cela ne fonctionnait pas. Alors coucher avec son patron n’était déjà pas professionnel mais surtout cela aurait réconforté les rumeurs déjà présentes autour de moi. Sorti de mes pensées, je restais devant Jason, incapable de bouger ou de dire quoi que ce soit. Je pris une bonne respiration avant de pouvoir articuler enfin quelques mots, « - Jason … Il fallait que tu viennes dans ce café … ». Boston était certes une grande ville mais il est vrai que de se rendre dans le café proche de son lieu de travail n’était pas très fin de ma part, surtout si on cherchait à éviter quelqu’un. « - Tu veux savoir comment je vais … A ton avis ? », je ne pouvais pas m’empêcher d’être en colère contre lui, tout aurait pu être simple entre nous, juste une relation de travail, mais non il a fallu que je lui succombe, à son corps parfait, bon après quelques verres, certes mais tout de même.
Depuis cette soirée-là, je n’arrêtais pas de me repasser le fil de la soirée pour me rappeler du moment où tout avait basculé. Comment avais-je pu être aussi stupide ? Pourtant durant mes études j’en avais fait des soirées alcoolisées et je n’avais jamais terminé au lit avec un inconnu, alors là se prendre une cuite avec son boss et finir dans son lit, j’avais mis la barre très haute. Ne pouvant garder cela pour moi, j’en avais parlé à une amie, qui contrairement à moi, c’était montré emballé à cette idée, peut-être parce que cela faisait un moment que je n’avais pas été avec un homme. Une fois cette pensée dissipée, Jason était là, en face de moi, et ne sachant pas quoi lui dire, je décidais de m’en aller, je commençais à mettre mon manteau, avant de me raviser. Je reposais mes affaires et me planta de nouveau devant Jason et sans prêter attention aux clients qui pouvaient nous observer, je commençais à lui dire ce que j’avais sur le cœur. « - Non je ne vais pas bien Jason. Comment cela pourrait-il aller ? Tu es mon patron, et on ne couche pas avec son patron, même s’il est jeune. Déjà qu’au travail on ne m’apprécie guère à cause de ma famille, qu’est-ce que cela sera quand je reviendrais ? », je restais muette quelques secondes avant de reprendre : « - Pourquoi on a fait ça ? Je n’aurais pas dû boire autant ce soir-là, rien de tout cela ne serait arrivé, c’était une erreur … ». En lui disant cette phrase-là, je me rappelais le nombre de fois où il m’avait appelé tard dans la nuit, car sa conquête l’avait lâché voyant qu’il ne s’impliquait pas dans leur relation et je ne pouvais m’empêcher de penser que j’étais comme toutes ces filles pour lui, une fille d’un soir. « - Tu ne peux pas prendre ton assistante pour une conquête d’un soir ou une conquête sur le court terme, ce n’est pas professionnel… », je n’arrêtais pas de me dire que cela ne me ressemblait pas, que peut-être j’avais eu tort de ne pas accepter l’entreprise familiale. « - Je ne veux pas juste être ta nouvelle conquête d’un soir », cette dernière phrase m’échappa sans que je puisse y faire quelque chose et je regardais Jason, l'air stupéfaite par ce que je venais d'énoncer.
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| Sujet: Re: le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. (jason) Dim 21 Aoû - 21:40 | |
| le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. Revoir Caitlyn dans ce café, si près du travail cela te surprenait. Tu ne t’étais pas attendu à la croiser malgré le fait qu’elle occupait sans cesse tes pensées depuis cette nuit où tout avait changé. Il n’avait pas fallu que tu attendes cette nuit là pour que tu comprennes que tu ressentais quelque chose de bizarre envers la demoiselle. Cela t’avait surpris. Ce n’était pas réellement que tu refusais de tomber amoureux, c’était plutôt que tu n’avais jamais pris le temps de le faire. Les femmes entraine et sortaient de ta vie sans que tu ne retiennes même leur nom et cela t’allait. Enfin plus vraiment maintenant. Il n’y avait que Caitlyn qui occupait tes pensées. Tu avais envoyé les fleurs, du chocolat, des livres, n’importe quoi qui pourrait lui faire comprendre ce que tu ressentais. Tu n’avais nullement envi de rajouter Caitlyn à ta liste de conquêtes. D’accord tu étais peut-être idiot des fois mais tu n’aurais pas couché avec ton assistante juste pour coucher avec elle. Contrairement à ce que tout le monde semblait penser tu savais être professionnel. La preuve ? Tu n’avais couché avec aucune de tes employées ou alors c’était il y a longtemps et tu ne t’en souvenais plus. Tu ne voulais pas faire du mal à la belle brune mais même ta simple question semblait lui faire mal. « Jason … Il fallait que tu viennes dans ce café … Tu veux savoir comment je vais … A ton avis ? » Tu sentais de la colère dans ses paroles, dans sa posture. Tu avais encore tapé au mauvais endroit. Tu n’allais donc rien pouvoir faire comme il fallait. C’était déprimant vraiment … Pourquoi n’avais-tu pas connu l’amour une autre fois pour t’aider ? Là tu te sentais comme un idiot à toujours dire ce qui n’allait pas. Oui, tu pouvais comprendre qu’elle soit en colère et blessée mais tu n’avais pas voulu lui faire de mal, au contraire ! Avant que tu n’aies pu dire quelque chose, la jeune femme enchaîna : « Non je ne vais pas bien Jason. Comment cela pourrait-il aller ? Tu es mon patron, et on ne couche pas avec son patron, même s’il est jeune. Déjà qu’au travail on ne m’apprécie guère à cause de ma famille, qu’est-ce que cela sera quand je reviendrais ? Pourquoi on a fait ça ? Je n’aurais pas dû boire autant ce soir-là, rien de tout cela ne serait arrivé, c’était une erreur … » C’était comme si on venait de te verser un seau rempli de glaçons au dessus de la tête. Une erreur … Ces mots tournaient et retournaient dans ton esprit. Voilà ce que tu étais une erreur. Oui, tu savais qu’on ne doit pas coucher avec son patron, enfin normalement parce que tu ne voyais pas réellement le problème du moment que cela n’empiétait pas sur le travail mais tu n’allais pas aller dans cette direction, c’était inutile. « Tu penses vraiment que c’est une erreur ? » Ne pus-tu t’empêcher de demander. C’était plus fort que toi, tu ne pouvais pas croire que ce soit réellement une erreur, ce n’en était pas une pour toi. « Ce n’en était pas une pour moi. Je suis désolé de t’avoir mise dans cette situation, tellement désolé. Ce n’était pas ce que je voulais, je … je … » Tu ne savais pas comment t’expliquer parce que tu lui avais déjà dit que tu pensais être amoureux et tout ce que tu avais eu comme réponse était un claquement de porte. Tu n’étais pas prêt à rouvrir ton cœur aussi facilement.
« Tu ne peux pas prendre ton assistante pour une conquête d’un soir ou une conquête sur le court terme, ce n’est pas professionnel… » Oui, tu savais cela mais ce n’était pas cela que tu voulais ! Si seulement elle t’avait laissé t’expliquer ! Tu ne voulais pas que Caitlyn soit une de tes conquêtes. Oui Julia avait raison, tu l’avais traitée comme telle, tu aurais dû l’inviter au restaurant ou quelque chose de spectaculaire pour lui montrer que tu étais sérieux mais tu n’y avais pas pensé, ce n’était pas toi tout ça. « Je ne veux pas juste être ta nouvelle conquête d’un soir » Cette phrase te fit lever la tête de surprise. Parce que si elle ne voulait pas être seulement une conquête d’un soir ça voulait dire qu’elle voulait être autre chose n’est-ce pas ? C’était peut-être bête mais tu laissais une once d’espoir s’installer. « Ca tombe bien parce que je ne veux pas que tu sois ma nouvelle conquête Caitlyn. » Dis-tu tranquillement en la regardant dans les yeux. « Je n’ai pas couché avec toi pour t’attirer des ennuis au travail ou juste pour m’amuser je … Je te l’ai déjà dit, je pense que je suis amoureux de toi. Mais je ne sais pas comment te le prouver. » Dis-tu en haussant les épaules. Tu sursautais ensuite alors que ton nom était appelé au comptoir. Tu avais oublié ta boisson … Tu allais la chercher avant de revenir vers Caitlyn, tu ne voulais pas en rester là, pas comme ça.
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| Sujet: Re: le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. (jason) Dim 21 Aoû - 22:53 | |
| le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. Entre moi et les hommes, c’était une histoire assez compliqué. En effet, quand j’étais plus jeune, je n’arrêtais pas de ramener à la maison de mauvais garçons ce qui pouvait profondément agacer mes parents. Bien entendu, ces fréquentations me valaient quelques ennuis, mais à chaque fois la réputation de mes parents m’avait sauvé. Ainsi, au moment de l’adolescence, j’avais fait les quatre cent coups, que ce soit avec des garçons ou même avec mes amis, mais une chose avait marqué mon esprit. En effet, à l’âge de dix-sept ans, j’avais rencontré un homme un peu plus âgé que moi, étudiant en faculté de droit, qui en apparence était tout à fait charmant, mais qui en privée cachait beaucoup de choses. Au début de notre relation tout était idyllique, il m’emmenait au restaurant, me traitait comme une princesse, chose qui pouvait rendre joyeuse n’importe qui, surtout une fille de dix-sept ans. Mais quand les choses commencèrent à devenir sérieuses entre nous, il changea du tout au tout. Et c’est à ce moment-là que j’appris qu’il avait déjà une fiancée et que cette dernière était enceinte, et cela me brisa le cœur. Comme à son habitude, mon père était intervenu et avait payé le jeune homme pour qu’il me laisse tranquille. Ainsi cette histoire m’avait appris à me méfier des hommes, et même celui qui en apparence paraissait gentil, pouvait cacher une autre facette, enfin du moins durant un temps. Quelques années plus tard, je vécus de belles histoires tout en gardant cette histoire dans un coin de ma tête. Alors quand Jason m’avait dit qu’il m’aimait après avoir couché avec moi, je pensais que ce n’était que de la culpabilité qu’il ressentait, donc rien de bien sincère.
Puis les jours passaient et je recevais les fleurs qu’il m’envoyait, mais à chaque fois, elles terminaient à la poubelle, et à chaque réception de ces bouquets, je me demandais pourquoi faisait-il cela. « - Tu penses vraiment que c’est une erreur ? », en entendant cela, je pensais quelques secondes que j’avais peut-être pu le blesser, alors la colère que je ressentais pour lui s’estompa peu à peu. Et pour la première fois, je ne savais pas quoi lui dire, peut-être parce que je savais qu’au fond de moi ce n’était pas une erreur ce qu’il s’était passé entre nous. « Ce n’en était pas une pour moi. Je suis désolé de t’avoir mise dans cette situation, tellement désolé. Ce n’était pas ce que je voulais, je … je … », en entendant ces paroles, je lui fis tout de même un sourire, histoire d’apaiser la conversation. « - Ecoute pour toi ce n’est pas une erreur aujourd’hui, mais dans quelques jours tu rencontreras une autre jeune femme, tu l’emmèneras boire un verre et tu oublieras ce qu’il s’est passé entre nous. C’est comme cela que tu fonctionnes, et tu passeras à la suivante, comme toujours. », je savais que mes paroles étaient dure mais c’est ce que je pensais de la situation et de ce qu’il avait pu montrer de son attitude envers la gente féminine. Alors que de mon côté je voulais me poser avec quelqu’un et songer à fonder une famille, mais je pensais que Jason ne voulait pas cela, que ce n’était qu’au fond, qu’un play-boy. « Ça tombe bien parce que je ne veux pas que tu sois ma nouvelle conquête Caitlyn. », en entendant ses mots, je voulais y croire, je voulais croire qu’il voulait la même chose que moi, mais je ne pouvais me résoudre à cela, on ne change pas en quelques jours. Je n’eus pas le temps de répondre à cela qu’il reprit de plus belle. « Je n’ai pas couché avec toi pour t’attirer des ennuis au travail ou juste pour m’amuser je … Je te l’ai déjà dit, je pense que je suis amoureux de toi. Mais je ne sais pas comment te le prouver. » , « -Jason c’est ça le problème … J'ai l'impression d'être ton nouveau trophée, la chose que tu n'arrives pas à obtenir. Ce n'est pas en me livrant des fleurs ou autres choses que tu arriveras à me prouver que je ne suis pas comme tes conquêtes. Pour un premier rendez-vous, coucher directement n'est pas le mieux. » Puis nous fûmes interrompu par la serveuse qui l’appela. A ce moment-là, j’aurais pu m’en aller et ne pas continuer cette conversation mais je décidais de rester là, autant en finir maintenant. Je m’asseyais à la table qui était à côté de nous. « -Assieds-toi… explique-moi pourquoi je devrais te croire, j’ai envie de te croire...».
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| Sujet: Re: le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. (jason) Lun 22 Aoû - 7:25 | |
| le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. Tu n’avais donné à Caitlyn aucune raison valable de te croire. En effet, tu n’avais jamais caché tes conquêtes à la jeune femme, tu l’avais même appelée plusieurs fois à ton lof alors que la dernière venait de partir complètement déprimé. Oui parce que même si tu aimais les femmes, tu te lassais de ce mode de vie. La trentaine s’était abattue sur toi sans prévenir, comme si soudainement tout avait changé alors que ce n’était pas le cas. Et puis les insistances de ta mère à ce que tu fondes une famille te faisaient de plus en plus penser à ce projet que tu commençais à penser irréalisable. Tu ne couchais pas avec une nouvelle conquête tous les soirs juste pour t’amuser parce que tu ne pouvais pas t’en passer. Contrairement à ce que beaucoup commençaient à penser tu n’étais nullement accro au sexe. Et tu savais être fidèle quand tu le voulais. Tu n’as pas réellement eu à le faire car les relations et toi ça fait deux mais tu peux le faire, tu sais le faire. D’ailleurs ton loft est resté sans visiteur depuis le départ de Caitlyn et cela ne te pèse pas vraiment. Personne ne doit s’imaginer que tu rêves d’avoir une famille. Pourquoi le penseraient-ils de toute manière alors que tu donnes l’image d’un homme incapable de se poser et profitant de son statut social ? C’était certainement cela le plus drôle, ce n’était pas du tout ce que tu cherchais à être, bien au contraire. Tu remarquais que Caitlyn ne répondit pas à ta question sur le fait que votre nuit ensemble soit une erreur mais elle insistait pour que ce soit une erreur pour toi. « - Ecoute pour toi ce n’est pas une erreur aujourd’hui, mais dans quelques jours tu rencontreras une autre jeune femme, tu l’emmèneras boire un verre et tu oublieras ce qu’il s’est passé entre nous. C’est comme cela que tu fonctionnes, et tu passeras à la suivante, comme toujours. » Tu baissais la tête. Le pire dans tout ça c’était que tu fonctionnais ainsi. Tu ne pouvais nullement le nier et puis tu étais honnête, tu ne voulais pas le nier non plus. Oui tu étais un playboy qui profitait des femmes prêtes à passer une nuit dans tes bras. Non, cela tu ne pouvais pas le nier mais Caitlyn n’avait pas le droit de te dire ce que tu ressentais et comment tu allais agir. C’était trop facile. « C’est vrai, c’est ainsi que j’agis, je ne peux le nier. Mais ce n’est pas ce que je veux avec toi. Non, ce n’était pas une erreur au réveil de notre nuit ensemble et ça ne l’est pas aujourd’hui ! » Dis-tu exaspéré que l’on cherche à te faire dire ce que tu ne penses pas. Peut-être que Caitlyn a besoin de se convaincre que ce n’est pas vrai, c’est peut-être pour cela que nous en sommes là.
A vrai dire tu n’en sais rien. Cela a tendance à beaucoup amuser ton frère de savoir que tu es si peu doué en amour lui déjà marié. Ce n’est pas un concours, cela n’a jamais été le cas mais c’est en effet drôle qu’il soit le premier à avoir fait ce pas là. Tu es content pour lui cependant, très content pour lui. « Jason c’est ça le problème … J'ai l'impression d'être ton nouveau trophée, la chose que tu n'arrives pas à obtenir. Ce n'est pas en me livrant des fleurs ou autres choses que tu arriveras à me prouver que je ne suis pas comme tes conquêtes. Pour un premier rendez-vous, coucher directement n'est pas le mieux. » Oui, tu avais merdé. D’accord, tu pouvais le reconnaître ce n’était pas un problème. Reconnaître tes erreurs n’était pas quelque chose qui te faisait particulièrement honte. Mais Caitlyn disait n’importe quoi ! Un trophée ? Non, tu n’avais jamais chercher à collectionner les femmes ni à les poursuivre juste parce qu’elles te résistaient. Ce n’était pas ton genre. Tu prenais souvent la première convenable qui se présentait sans réellement trop réfléchir mais en vérifiant tout de même qu’elle ne soit pas envoyée par la famille Wayne. Tu allais lui répondre quand on t’appela pour ta boisson. Quand tu revins, tu fus soulagé de voir Caitlyn toujours là. « Assieds-toi… explique-moi pourquoi je devrais te croire, j’ai envie de te croire...». C’était ta chance. Tu sentais que tu n’en aurais pas d’autres alors il fallait que tu lui expliques, il fallait que tu lui prouves au moins un peu qu’elle devait te laisser une chance. « Je n’ai jamais été amoureux avant, ma plus longue relation a dû durer deux mois pas plus. Je n’ai jamais pris le temps de connaître les femmes que je fréquentais, c’était plus facile de profiter de ce qu’elles m’offraient. Avec toi ce n’était pas pareil, je le savais depuis le début parce qu’au milieu de nos prises de têtes on a appris à se connaître. Alors j’ai fait la seule chose que je sais faire, je t’ai amené boire un verre et on a fini chez moi parce que c’est certainement la chose la plus romantique que j’ai vécu dans ma vie. » Dis-tu en faisant une pause et en prenant une inspiration. « Mais même si cela peut surprendre, je veux un jour trouver la bonne personne pour fonder une famille. Tu n’es pas un trophée Caitlyn, je n’ai pas de liste ou de trophée ou quoi que ce soit. Je sais que des fleurs et des chocolats ne changeront rien et je ne te demande pas de devenir ma copine là tout de suite mais je voudrais simplement que tu me laisses une chance. Je ne suis pas parfait, je n’ai jamais prétendu l’être mais je voudrais juste une chance de te prouver que tu ne seras jamais une erreur. » Dis-tu tout simplement.
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| Sujet: Re: le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. (jason) Lun 22 Aoû - 12:57 | |
| le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. Aussi longtemps que je m’en souvienne, j’avais la fâcheuse tendance à parler pour les autres, ainsi durant plusieurs jours, je pouvais observer ces personnes et j’essayais de les cerner au mieux pour anticiper leurs réactions. Et c’est ce que je faisais en permanence avec mes proches mais également avec Jason. Ainsi, durant les mois que nous avions passés ensemble, je m’étais faites une image de lui peu glorieuse, celle d’un homme aimant séduire et qui ne pourrait jamais se caser avec une personne tout en restant fidèle. Et c’est cette image qui me réconfortait dans l’idée que nous ne pouvions pas avoir un avenir ensemble. Puis je me rappelais les nombreuses fois où il m’appelait en pleine nuit et où je débarquais dans son loft, par moment en pyjama, pour le réconforter, mais au bout d’un moment, j’avais arrêté de le traiter comme un enfant. Cela m’exaspérait au plus haut point de devoir débarquer chez lui en pleine nuit pour ses histoires de cœur qui finissaient toujours de la même manière : lui sur son divan, assis comme un enfant, et la jeune femme cassant des objets de son salon par énervement. Bien entendu, le ménage, je devais m’en occuper alors à la longue cela m’avait agacé. Mais ce qui m’étonnait à chaque fois était son étonnement face à la situation, il est vrai que beaucoup de femmes le voulaient même pour une nuit, mais chacune avait eu l’espoir de le changer, de pouvoir lui passer la bague au doigt sans succès. Alors bien sûr, si un mannequin n’avait pas pu le faire, je ne voyais pas en quoi je pouvais le faire changer d’avis sur les relations à long terme. « C’est vrai, c’est ainsi que j’agis, je ne peux le nier. Mais ce n’est pas ce que je veux avec toi. Non, ce n’était pas une erreur au réveil de notre nuit ensemble et ça ne l’est pas aujourd’hui ! », en entendant cette phrase, je ne pus m’empêcher d’esquisser un petit sourire, je l’imaginais dire cela à toutes celles qu’il avait pu avoir auparavant. « - Bon faisons un effort. Imaginons cinq minutes que cette nuit-là n’était pas une erreur, ne crois-tu pas que l’issue serait la même qu’avec les précédentes femmes que tu as eu ? », je le regardais d’un air interrogatrice.
La première fois que j’avais rencontré la famille Quinn, outre les réflexions que j’avais pu entendre à mon égard ou contre ma famille, c’était des gens charmants. Mais ce qui m’avait troublé était le fait que les parents de Jason ainsi que son frère, avaient pu trouver un équilibre sentimental et lui non, je l’avoue cela avait été un mystère selon moi, bon même si le père était décédé, mais avant cela, ses parents semblaient avoir équilibre sentimental. « Je n’ai jamais été amoureux avant, ma plus longue relation a dû durer deux mois pas plus. Je n’ai jamais pris le temps de connaître les femmes que je fréquentais, c’était plus facile de profiter de ce qu’elles m’offraient. Avec toi ce n’était pas pareil, je le savais depuis le début parce qu’au milieu de nos prises de têtes on a appris à se connaître. Alors j’ai fait la seule chose que je sais faire, je t’ai amené boire un verre et on a fini chez moi parce que c’est certainement la chose la plus romantique que j’ai vécu dans ma vie. », en entendant ce qu’il me disait, je ne savais pas si je devais être contente ou stupéfaite, en effet je ne m’attendais pas à ce qu’il me dise ce genre de choses. Mais avant de pouvoir lui dire certaines choses, il continua : « Mais même si cela peut surprendre, je veux un jour trouver la bonne personne pour fonder une famille. Tu n’es pas un trophée Caitlyn, je n’ai pas de liste ou de trophée ou quoi que ce soit. Je sais que des fleurs et des chocolats ne changeront rien et je ne te demande pas de devenir ma copine là tout de suite mais je voudrais simplement que tu me laisses une chance. Je ne suis pas parfait, je n’ai jamais prétendu l’être mais je voudrais juste une chance de te prouver que tu ne seras jamais une erreur. » Quand j’entendis ces mots, j’avais envie de le croire, de croire qu’il ne disait pas cela en l’air ou tout simplement pour me faire plaisir, j’avais envie de croire qu’il devenait mature concernant ses relations sentimentales mais j’avais toujours cette petite voix qui me freinait. « - Cela aurait été plus simple en commençant par un restaurant ou un cinéma à la rigueur … Mais certainement pas en couchant avec moi. », je baissais les yeux, car dans l’histoire je n’étais pas innocente, je n’avais pas dit non, non plus. « - Si tu te sens prêt maintenant à fonder une famille, pourquoi ne pas avoir essayé de trouver la bonne ? Parce qu’il y a eu beaucoup de conquêtes tout de même, mes nuits courtes de sommeil s’en souviennent encore … Et Jason, je ne recherche pas quelqu’un de parfait, de toute manière personne n’est parfait, mais juste quelqu’un qui n’est pas un coureur de jupons. Et peut-être qu’au fond de toi tu es un éternel romantique, mais ce n’est pas l’image qui tu renvoies aux autres. Alors si je te donne ta chance ce n’est pas en une semaine voir un mois que tu me feras changer d’avis, et tu oublies le lien négatif entre nos familles. Si je passe outre ton petit côté coureur de jupon un instant, il reste nos familles au milieu. Et déjà que ce n’était pas la joie quand tu m’as embauché là cela risque d’être très compliqué, pour toi comme pour moi, et je n’ai pas envie de perdre mon travail … », je savais que ce que je lui disais ne lui ferais sûrement pas plaisir, mais c’était la réalité. « - et si au final tu remarques que tu préférais ta condition d’avant, on fera comment au travail, comme si de rien n’était ? Tu vois c’est trop compliqué. ». Même si cela ne m’effrayait pas plus que cela de m’engager dans cette relation, je voulais vraiment que cela en vaille le coup, alors je devais le tester avant.
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| Sujet: Re: le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. (jason) Lun 22 Aoû - 20:10 | |
| le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. Le romantisme, c’était un concept qui t’était bien étranger. Trop étranger certainement. Bien sûr, pour faire plaisir à Julia tu avais regardé avec elle tous ces films à l’eau de rose qui te donnaient envi de vomir. Ce n’était pas ça la vraie vie, tu ne le savais que trop bien. Un petit geste de temps en temps, cela ne faisait pas mal mais ces histoires toutes sorties de l’imagination d’un scénariste c’était n’importe quoi. Pourtant, tu ne pouvais t’empêcher de penser à ton frère et à son mari. Alors que tu restais avec eux pendant quelques jours, tu n’avais pas pu t’empêcher de voir que c’était les petites choses qui comptaient pour eux, celles que tu ne prenais pas réellement le temps ou la peine de faire. C’était peut-être idiot mais tu étais comme cela et écrire un poème pour la femme que tu aimais était aussi romantique pour toi que d’être dans un iglou en Antarctique. Mais tu savais faire des efforts et tu savais comment bien traiter une femme. C’était quelque chose que ta mère t’avait appris. Voilà pourquoi il était important pour toi de préciser les termes du contrat avec les demoiselles qui passaient la porte de ton loft. Une nuit, c’était tout ce qu’elles avaient. Il t’était arrivé de briser cette règle, d’essayer avec quelques demoiselles mais il manquait toujours quelque chose, tu n’arrivais pas à les aimer comme elles l’attendaient alors elles finissaient par casser quelque chose et claquer la porte. Contrairement à ce que Caitlyn pensait depuis qu’elle était venue à ton loft après ces scènes là même quand elles se déroulaient au milieu de la nuit, tu étais prêt à changer si tu trouvais la bonne personne. Etre fidèle ne te paraissait pas réellement être un très grand sacrifice à faire. Non, tu n’étais pas accro au sexe et tu savais dire non quand tu avais envi de rien. « Bon faisons un effort. Imaginons cinq minutes que cette nuit-là n’était pas une erreur, ne crois-tu pas que l’issue serait la même qu’avec les précédentes femmes que tu as eu ? » Parce que tu n’avais jamais ressenti ce que tu ressentais pour Caitlyn pour aucune d’entre elles. Tu ne pouvais pas garantir à Caitlyn que cela allait fonctionner entre vous mais ce ne serait pas parce que tu allais te lasser de ton mode de vie ou quoi que ce soit. Non, ça tu en étais sûr et certain. « Non, je ne pense pas que cela se terminera de la même manière. J’essayais pour les mauvaises raisons avec les autres, pour faire plaisir à ma mère en premier lieu mais je n’étais pas très emballé par les demoiselles mises sur mon chemin. Si cela se finissait toujours ainsi ce n’était pas parce que je me lassais d’être engagé dans une relation, c’était parce que je ne pouvais plus supporter les demoiselles en question. » C’était vrai la plupart du temps sauf avec Roxanne bien entendu mais ça c’était une autre histoire qui n’avait rien à voir avec la conversation actuelle.
Une fois ton chocolat chaud entre les mains, tu pris places en face de Caitlyn et tu décidais d’être honnête, de dire tout ce que tu avais sur le cœur et de ne pas te cacher. Tu voulais qu’elle te laisse une chance, une chance de lui prouver que tu n’étais pas cet enfant perdu et sans valeurs morales qu’elle avait supporté ces derniers mois. Tu partais avec de gros désavantages que tu ne devais qu’à toi et tu le savais. « Cela aurait été plus simple en commençant par un restaurant ou un cinéma à la rigueur … Mais certainement pas en couchant avec moi. » Tu haussais les épaules, oui cela aurait été plus facile mais tu n’y avais pas réellement pensé à vraie dire puis tu avais envi de coucher avec Caitlyn, tu ne pouvais pas le cacher. « Si tu te sens prêt maintenant à fonder une famille, pourquoi ne pas avoir essayé de trouver la bonne ? Parce qu’il y a eu beaucoup de conquêtes tout de même, mes nuits courtes de sommeil s’en souviennent encore … Et Jason, je ne recherche pas quelqu’un de parfait, de toute manière personne n’est parfait, mais juste quelqu’un qui n’est pas un coureur de jupons. Et peut-être qu’au fond de toi tu es un éternel romantique, mais ce n’est pas l’image qui tu renvoies aux autres. Alors si je te donne ta chance ce n’est pas en une semaine voir un mois que tu me feras changer d’avis, et tu oublies le lien négatif entre nos familles. Si je passe outre ton petit côté coureur de jupon un instant, il reste nos familles au milieu. Et déjà que ce n’était pas la joie quand tu m’as embauché là cela risque d’être très compliqué, pour toi comme pour moi, et je n’ai pas envie de perdre mon travail … et si au final tu remarques que tu préférais ta condition d’avant, on fera comment au travail, comme si de rien n’était ? Tu vois c’est trop compliqué. » Tu écoutais le discours de la jeune femme avec attention pour mieux pouvoir apporter des contres arguments à tout ce qu’elle était en train de dire. C’était une leçon que ton père t’avait apprise. Toujours être attentif au discours de l’adversaire pour mieux le démonter après. Bon, là ce n’était pas un adversaire industriel mais cela fonctionnait très bien aussi. Oui il y avait vos familles, oui il y avait le job de Caitlyn mais au fond est-ce que c’était vraiment important ? « Ce n’est pas que je n’ai jamais essayé de trouver la bonne, j’ai essayé mais je n’ai jamais réussi à ressentir ce que mon entourage appelle amour. Et j’ai bien fait de les écouter, maintenant que je commence à le toucher du doigt, je comprends mieux. Par contre je ne suis pas un éternel romantique, je préfère le dire de suite. » Dis-tu avec un petit sourire pour essayer de détendre l’atmosphère. « Je sais bien que tu ne changeras pas d’avis d’un coup comme par magie. Je ne suis pas bête. Je veux juste que tu me laisses une chance de te prouver que je peux le faire, qu’on peut y arriver tous les deux. Et pour notre famille, on fera face quand ce sera important non ? Pour l’instant c’est toi et moi, les autres je m’en fiche. » Et tu le pensais réellement, c’était toi qui dirigeait ta vie et personne d’autre. « Et je ne sais pas comment on fera au travail mais je ne préfèrerai pas ma condition d’avant parce que je suis capable de changer et de mieux faire si tu me laisses une chance de te le prouver. » Dis-tu tout simplement ne sachant pas quoi dire d’autre. Tu suppliais légèrement mais cela ne te dérangeait pas.
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| Sujet: Re: le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. (jason) Lun 22 Aoû - 22:36 | |
| le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, je n’étais pas du genre à regarder des films à l’eau de rose ou à me faire traiter comme une princesse tous les jours par un homme. Certes j’aimais recevoir des attentions mais depuis déjà quelques années, je préférais être indépendante, alors au restaurant j’étais plutôt du genre à payer le restaurant ou du moins la moitié. Cela pouvait parfois gêner l’homme avec qui je sortais mais pour moi, cela représentait le fait que je n’avais pas besoin d’un homme pour m’offrir ce que je souhaitais. Mon indépendance c’était ma force, ce qui me caractérisait le mieux et parfois on pouvait me caractériser de solitaire mais cela ne me gênait pas. Depuis que nous travaillions ensemble, de ma vie privée, Jason ne connaissait rien de moi, hormis le fait que j’étais célibataire. Je n’avais jamais réellement pris le temps ou l’envie de parler de ma vie privée, jusqu’à aujourd’hui, mon poste n’était qu’un travail et sur le long terme je ne me voyais pas faire carrière toute ma vie dans l’entreprise des Quinn. Alors c’était sans doute pour cela que je ne m’attardais pas sur ma vie privée ou peut-être qu’inconsciemment je savais que ce que je dirais pourrais être utilisé contre moi dans les journaux et ça je n’aimais pas trop cette idée. D’ailleurs contrairement à certains membres de la famille Quinn, les enfants Wayne ne faisaient plus la une des journaux, d’ailleurs nous ne l’avions jamais fait, peut-être n’étions-nous pas assez intéressant contrairement à d’autres héritiers ou sans doute que notre père veillait au grain. Lui qui réussissait à cacher ses relations extra-conjugales, cela n’aurait pas été compliqué pour lui. D’ailleurs pour ce dernier, il n’avait jamais compris pourquoi j’essayais à tout prix de trouver ma moitié, lui qui ne voyait que par sa carrière, pour lui l’amour était un sentiment inutile. Mais pour moi, l’amour valait la peine d’être vécu. « Non, je ne pense pas que cela se terminera de la même manière. J’essayais pour les mauvaises raisons avec les autres, pour faire plaisir à ma mère en premier lieu mais je n’étais pas très emballé par les demoiselles mises sur mon chemin. Si cela se finissait toujours ainsi ce n’était pas parce que je me lassais d’être engagé dans une relation, c’était parce que je ne pouvais plus supporter les demoiselles en question. », en l’entendant parler de sa mère, je ne pus m’empêcher de rigoler. Il est vrai que ces derniers mois, j’avais eu beaucoup de messages à transmettre de sa part concernant un énième rendez-vous arrangé pour son fils, et à chaque fois qu’elle revenait à la charge, je ne pouvais m’empêcher de le taquiner avec ça. « - C’est vrai que pour ta mère, tu es un cas désespéré. Mais tu aurais très bien pu ne pas avoir une relation avec toutes les femmes qu’elles te présentaient, tu aurais pu apprendre à les connaitre, peut-être qu’une aurait pu te convenir. Bon après hormis ton sale caractère je n’ai jamais vraiment su pourquoi cela se terminait ». J’essayais de détendre l’atmosphère un peu mais il est vrai que par moment, Jason n’était pas facile à vivre mais cela m’allait.
En face de moi, j’avais l’impression d’avoir un suspect prêt à faire sa confession à un policier, alors me sentant mal à l’aise face à cette situation, je commençais à boire enfin mon café et je n’arrêtais pas de jouer avec la cuillère, l’un de mes nombreux tics. « Ce n’est pas que je n’ai jamais essayé de trouver la bonne, j’ai essayé mais je n’ai jamais réussi à ressentir ce que mon entourage appelle amour. Et j’ai bien fait de les écouter, maintenant que je commence à le toucher du doigt, je comprends mieux. Par contre je ne suis pas un éternel romantique, je préfère le dire de suite. », j’esquissais un petit sourire que j’essayais de cacher un buvant mon café, je n’avais pas envie de lui montrer que je commençais un peu à croire en lui en ce qu’il disait. « - Ça tombe bien, je suis plutôt du genre à payer le restaurant. Mais pourquoi tu ne t’ai jamais réellement investi dans une relation ? Ce n’est pas comme si ta famille n’était pas heureuse en amour». Puis en voyant un sourire se dessinait sur son visage, je lui en rendis un petit. Bien que Jason ne soit pas le type d’homme vers qui j’aurais pu aller en soirée, en apprenant à le connaitre que ce soit par le biais du travail ou au beau milieu de la nuit, j’avais commencé à bien l’apprécier. « Je sais bien que tu ne changeras pas d’avis d’un coup comme par magie. Je ne suis pas bête. Je veux juste que tu me laisses une chance de te prouver que je peux le faire, qu’on peut y arriver tous les deux. Et pour notre famille, on fera face quand ce sera important non ? Pour l’instant c’est toi et moi, les autres je m’en fiche. », en disant cela, Jason paraissait convaincant, il paraissait sincère et c’était l’une des rares fois où je le voyais comme cela. « -En faites tu n’as pas réussi à trouver une belle blonde ces derniers jours pour me remplacer c’est ça ? », j’essayais de faire un peu d’humour mais le moment était peut-être mal choisi, mais j’avais la fâcheuse habitude de faire des pointes d’humour quand je ne savais pas quoi dire. Je ne me voyais pas lui dire ce que j’avais vraiment sur le cœur. « Et je ne sais pas comment on fera au travail mais je ne préférerai pas ma condition d’avant parce que je suis capable de changer et de mieux faire si tu me laisses une chance de te le prouver. ». A ce moment-là, je ne pus m’empêcher de lui prendre sa main, comme si j’essayais de le rassurer un peu ou de le mettre plus à l’aise. « - Oui mais tu sais comme moi que les photographes ne sont jamais loin, un jour tout ce sait. Déjà qu’à mon avis mon absence doit faire beaucoup jaser au bureau …», je marquais une pause et le regarda un instant. « - si je te donnes ta chance, je veux que tu sois conscient que tu n’en auras qu’une… », avec moi il n’y avait pas de seconde chance, bon sauf cas exceptionnel.
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| Sujet: Re: le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. (jason) Mar 23 Aoû - 10:41 | |
| le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. Etre un Quinn, ce n’était pas facile tous les jours. Tu ne te plaignais pas, tu savais que certains vivaient des choses bien plus terribles dans le monde mais des fois, quand tu étais un peu égoïste, tu en avais tout simplement marre. Oui tu étais habitué aux flashs des photographes et à voir ta famille dans les journaux depuis toujours mais des fois tu avais juste envi de vivre ta vie comme tu en avais envi et comme tu l’entendais. Tu le faisais la plupart du temps mais tu ne pouvais ignorer les regards remplis de jugement qui se tournaient sur ton passage. Quand ton père avait repris l’affaire familiale, il avait été marié et avec toi sur les bras. Rien ne pouvait être plus respectable pour un PDG. Toi c’était une autre affaire. Tes parents n’avaient jamais cherché à te marier de force. Ils t’en parlaient, de trouver quelqu’un et de fonder une famille mais ils ne voulaient pas te forcer certainement parce que ton père ne devait pas se retirer avant plusieurs années. Mais sa crise cardiaque l’année passée n’avait pas arrangé les choses. Alors tu avais repris l’entreprise tout en continuant à jouer au playboy. Le temps que tu pouvais avoir à consacrer aux demoiselles qui se présentait devenait inexistant alors que tu avais l’impression de passer ton temps à déjouer les coups bas pour te faire tomber. Moins nombreux avec le temps, ils n’étaient pas moins là aujourd’hui et ta décision de prendre une Wayne en tant qu’assistante n’avait pas arrangé ton cas. Mais comme ton frère adorait te le faire remarquer, tu t’étais assagi. Les scandales s’étaient arrêtés complètement, les journaux n’avaient plus qu’à commenter ta dernière conquête sortant de chez toi en trombes. Tu préférais que ce soit toi sur les journaux que tes frères et sœurs. Tu veillais particulièrement à ce que Mike garde sa vie privée, la tienne était condamnée à ne pas l’être comme celle qu’avait vécu ton père. « C’est vrai que pour ta mère, tu es un cas désespéré. Mais tu aurais très bien pu ne pas avoir une relation avec toutes les femmes qu’elles te présentaient, tu aurais pu apprendre à les connaitre, peut-être qu’une aurait pu te convenir. Bon après hormis ton sale caractère je n’ai jamais vraiment su pourquoi cela se terminait » Ta mère était la persévérance incarnée. Cela faisait un an sans relâche qu’elle t’amenait toujours de nouvelles demoiselles à rencontrer, à apprendre à connaître. Pour lui faire plaisir, tu allais au restaurant une fois avec ces demoiselles. Tu finissais au lit avec la plupart mais rien de plus. La vérité c’était qu’elles ne t’intéressaient pas et la plupart ne cherchaient qu’à toucher du doigt une fortune plus grosse que la leur et une vie devant les caméras. Or tu cherchais à tes côtés une véritable partenaire, quelqu’un qui pourrait faire face à ce que la vie vous réservait. « Tu sais très bien que j’ai fait l’effort d’aller au restaurant avec chacune d’entre elles. Et il me suffisait de quelques minutes pour savoir exactement ce qu’elles cherchaient. Je suis devenu un excellent juge des personnes qui croisent mon chemin avec les années. Tout le monde veut quelque chose, il suffit de trouver quoi. Et crois-moi, aucune d’entre elles ne cherchait ce que moi je recherche, une partenaire qui me complète et m’accompagne dans la vie. Et puis la plupart étaient des imbéciles. » Dis-tu avec un sourire en coin sur les lèvres parce que les pimbêches, tu savais ce que c’était. De très bonnes compagnes au lit mais de très mauvaises compagnes dans la vie.
Les réticences de Caitlyn, tu n’avais pas de mal à les comprendre. Toi non plus tu ne te ferais pas confiance certainement si tu étais à sa place. Tu savais que tu allais galérer, tu savais que tu allais en baver pour la convaincre mais tu ne pouvais pas t’empêcher de penser que cela en valait le coup. « Ça tombe bien, je suis plutôt du genre à payer le restaurant. Mais pourquoi tu ne t’ai jamais réellement investi dans une relation ? Ce n’est pas comme si ta famille n’était pas heureuse en amour» Non, ta famille était même plutôt heureuse en amour. Tes parents avaient été un couple solide et qui s’aimait ce que le milieu dans lequel vous viviez avait essayé de détruire plus d’une fois en lançant des rumeurs. « Au départ je n’avais pas envi de me poser. Jusqu’à mes vingt-sept ans j’avais juste envi de profiter, c’est vrai. Et puis après j’ai essayé. J’ai réellement essayé avec Roxanne mais nous n’étions pas amoureux tout simplement. Et je n’ai pas réellement rencontré quelqu’un qui m’a donné envi de m’investir après Roxanne. » Dis-tu en haussant les épaules. Pas facile à admettre mais non moins vrai cependant. Tu essayais de la convaincre au mieux, tu essayais de lui montrer que tu méritais cette chance et que tu n’allais pas la décevoir. Ce n’était pas simple cependant, Caitlyn était prudente et elle avait certainement raison. « En faites tu n’as pas réussi à trouver une belle blonde ces derniers jours pour me remplacer c’est ça ? » Tu laissais échapper un petit rire. Non, tu n’avais pas trouvé de blondes mais tu n’en avais pas cherché. Il y avait eu cette soirée au bar où tu avais trop bu et passé les deux jours suivants chez ton frère et puis il y avait eu Roxanne. Tu étais là pour elle, c’était tout ce qui t’occupait en ce moment. Cela l’avait d’ailleurs beaucoup faite rire que tu te sois fait avoir à ton propre jeu. « Non, j’ai toujours préféré les brunes de toute manière. » Dis-tu pour détendre l’atmosphère à ton tour. « Je n’ai même pas cherché à vrai dire, j’ai été occupé. » Te contentas-tu de dire. Caitlyn te regarda un moment pensive avant de te dire : « Oui mais tu sais comme moi que les photographes ne sont jamais loin, un jour tout ce sait. Déjà qu’à mon avis mon absence doit faire beaucoup jaser au bureau … Si je te donnes ta chance, je veux que tu sois conscient que tu n’en auras qu’une… » Un sourire apparut sur ton visage. Elle te laissait une chance ! Tu t’en fichais qu’il n’y en ait pas une deuxième, tu n’en voulais qu’une pour pouvoir lui prouver que cela pouvait marcher. « Je n’en veux qu’une. Merci. » Dis-tu le plus sincèrement du monde. « Et je sais que cela finira par se savoir mais on avisera à ce moment là. J’ai confiance qu’on pourra faire face. » Dis-tu en sachant très bien que cette histoire de famille concurrente finira par être un problème à régler.
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| Sujet: Re: le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. (jason) Mar 23 Aoû - 23:00 | |
| le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. En discutant avec Jason, je ne pouvais m’empêcher de penser à mon père. En effet déjà quand ce dernier apprit que je partais travailler pour la concurrence, j’avais l’impression d’avoir déclencher une troisième guerre mondiale. Cela avait fait le tour de la famille en moins de temps que l’annonce d’une demande en mariage dans les autres familles, les familles normales. En acceptant ce poste-là, je m’attendais plutôt à être renier qu’autre chose. Au lieu de cela, il essayait chaque jour de me faire changer d’avis, d’entendre raison comme il le disait et chaque jour il espérait que je lui parle un peu plus de la société des Quinn, chose que je ne faisais pas. En effet j’avais accepté ce poste-là pour me faire un nom dans ce domaine-là mais pas un nom de fouine ou d’être accusée d’espionne industrielle. Alors, depuis quelques temps je n’étais pas entrée en contact avec ce dernier, ni même avec ma mère puisqu’elle le soutenait. Seul mon frère avait de mes nouvelles et même s’il ne comprenait pas spécialement mon choix d’entreprise, il comprenait que je désire faire mes preuves par moi-même. Lui-même avait fait la même chose en ouvrant son propre bar. Il est vrai que dans un premier temps j’avais été reconnaissante d’avoir obtenu ce poste-là mais il est vrai que je me demandais pourquoi avait-il été laissé vacant aussi longtemps que cela. Par moment j’enviais Jason par rapport à la relation qu’il entretenait avec sa mère. En effet cette dernière s’intéressait à lui, à sa vie alors que dans la famille Wayne, on ne pensait qu’à gravir les échelons plus rapidement et toujours s’enrichir. « Tu sais très bien que j’ai fait l’effort d’aller au restaurant avec chacune d’entre elles. Et il me suffisait de quelques minutes pour savoir exactement ce qu’elles cherchaient. Je suis devenu un excellent juge des personnes qui croisent mon chemin avec les années. Tout le monde veut quelque chose, il suffit de trouver quoi. Et crois-moi, aucune d’entre elles ne cherchait ce que moi je recherche, une partenaire qui me complète et m’accompagne dans la vie. Et puis la plupart étaient des imbéciles. », en entendant cela, je ne pus m’empêcher de rigoler. « -C’est sûr qu’être invité au restaurant par M. Quinn c’est prestigieux et cela peut parfois faire perdre la tête. », je lui sortis mon plus beau sourire pour bien lui montrer que je me moquais un peu de lui.
J’essayais de mettre de côté mes appréhensions à l’encontre de Jason pour essayer de comprendre son point de vue. En effet on ne pouvait pas changer du jour au lendemain et cela je l’avais bien compris. Nous avions tous notre manière de faire mais également un passé sentimentale différent. « Au départ je n’avais pas envie de me poser. Jusqu’à mes vingt-sept ans j’avais juste envie de profiter, c’est vrai. Et puis après j’ai essayé. J’ai réellement essayé avec Roxanne mais nous n’étions pas amoureux tout simplement. Et je n’ai pas réellement rencontré quelqu’un qui m’a donné envie de m’investir après Roxanne.», en entendant cela je ne pus m’empêcher de penser c’était un paradoxe, en effet il avait essayé de se poser avec une femme qu’il n’aimait pas. « - Tu as essayé une fois même si cela n’a pas marché. Au moins tu sais que tu pourrais te poser un jour avec la bonne que tu trouveras. » Bien que je commençais à baisser un peu ma garde, je restais tout de même sur mes gardes pour éviter d’être finalement déçu, enfin si déception il y a. C’était l’histoire de ma vie sentimentale car même si au début tout était rose, par la suite cela se gâtait par finir toujours de la même manière, par une rupture. « Non, j’ai toujours préféré les brunes de toute manière. Je n’ai même pas cherché à vrai dire, j’ai été occupé. », je ne pus m’empêcher d’être surprise en effet j’aurais cru qu’il se chercherait une autre proie pour oublier ce qu’il s’était passé, mais non. « - Ah ?! Pourtant même quand tu étais occupé avant tu trouvais le temps pour cela. », après tout peut-être que je m’étais trompé sur son compte, peut-être que son côté play-boy n’était qu’une façade. « Je n’en veux qu’une. Merci. » , il m’avait l’air sincère mais il ne s’attendait pas à ce qui allait lui tomber dessus. « - Ok on est d’accord sur ce point. Mais on instaure une règle, on ne couche pas ensemble durant le premier rendez-vous. », je voulais vraiment que cela se passe bien c’est pour cela que je lui proposais cette information. « Et je sais que cela finira par se savoir mais on avisera à ce moment là. J’ai confiance qu’on pourra faire face. » , « - très bien nous verrons à ce moment-là ».
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| Sujet: Re: le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. (jason) Mer 24 Aoû - 10:15 | |
| le café avec de la crème chantilly, c'est le mal. Tu n’étais pas un idiot. Tu savais que te supporter n’était pas facile. Il y avait déjà le fait que tu sois un Quinn, cela n’arrangeait pas vraiment les choses pour toi tu ne pouvais pas le nier. Mais ce n’était pas ça le problème, le problème c’était toi et ton caractère qu’il n’était pas toujours facile d’apprécier. Au boulot, tout le monde te prenait pour l’enfant gâté, le fils à papa qui avait repris l’entreprise parce qu’il n’avait rien eu de mieux à faire. Tout le monde ignorait que tu travaillais en freelance pour des entreprises de la Sillicon Valley et que tu avais été contacté par Google peu avant le décès de ton père. Non, mieux valait que l’on te prenne pour un idiot qui profitait de son statut pour faire la fête et coucher avec toutes les filles qui passaient sur ton chemin. Parce que si c’était ce qu’ils pensaient alors tu pouvais mieux les manipuler, tu pouvais mieux éviter les pièges qu’ils te tendaient. Tu avais quelques alliés dans l’entreprise, les proches collaborateurs de ton père qui avaient toujours su que tu reprendrais la suite. Ils t’aidaient et te guidaient et en échange tu leur assurais de garder leur poste et leurs avantages à vie ce qu’ils n’avaient pas réellement envi de remettre en cause pour une question de pouvoir de direction. Mais les ambitions de certains ne devaient pas être satisfaites. Quand Caitlyn s’était présentée pour le poste de ton assistante, tu n’avais pas réellement compris sa démarche. Son père devait lui avoir offert n’importe quel poste de sa boîte si elle voulait travailler dans ce domaine. Mais non, elle était venue travailler pour toi. Tu l’avais embauchée par curiosité. Tu t’étais méfié au départ tu ne pouvais le nier mais avec le temps, tu avais compris que cela ne servait à rien, Caitlyn ne trahirait pas l’entreprise, ce n’était pas son genre. Tu savais toutefois qu’elle ne resterait pas ton assistante bien longtemps. Elle était trop intelligente pour cela et tu ne doutais pas qu’à ce moment là c’est chez les Wayne qu’elle ferait ses preuves. « C’est sûr qu’être invité au restaurant par M. Quinn c’est prestigieux et cela peut parfois faire perdre la tête. » Elle se moquait de toi c’était certain mais cela ne te dérangeait pas. Tu disais la vérité après tout, ces filles n’étaient que des imbéciles qui cherchaient à tirer quelque chose de toi mais tu ne savais pas réellement encore quoi. Tu te contentais de sourire à ton tour, des fois mieux valait se taire.
Avec les années, tu t’étais rendu compte que ce n’était pas toujours facile d’expliquer pourquoi tu n’étais jamais tombé amoureux auparavant mais tout en montrant que ce n’était pas quelque chose à quoi tu t’opposais. Tu racontais sommairement à Caitlyn ta tentative loupée avec Roxanne et tu vis que cela la touchait pour une raison que tu ignorais. « Tu as essayé une fois même si cela n’a pas marché. Au moins tu sais que tu pourrais te poser un jour avec la bonne que tu trouveras. » Tu avais toujours su que tu saurais te poser un jour quand cela serait nécessaire c’était juste que jusque-là personne ne t’avait donné envi de le faire. Un peu avec Roxanne, même si tu n’avais pas réussi à tomber amoureux d’elle au cours de votre relation tu lui avais été complètement fidèle. « J’ai toujours su que je saurai me poser, je n’avais juste pas envi de le faire avec les demoiselles que j’avais rencontrées jusque-là. » Dis-tu en haussant les épaules. Peut-être que tu arriverais à faire comprendre à Caitlyn pourquoi c’était ainsi parce qu’elle n’était pas la première à ne pas comprendre mais l’important pour toi était qu’elle te donne une chance. Tu n’en demandais qu’une parce que Caitlyn était une femme qui méritait mieux que de se faire marcher dessus alors si tu la décevais ce serait de ta faute. « Ah ?! Pourtant même quand tu étais occupé avant tu trouvais le temps pour cela. » Tu n’avais pas réellement envi de parler de Roxanne à Caitlyn et du fait qu’elle avait débarqué chez toi mal en point après une mauvaise nouvelle donc tu te contentais d’hausser les épaules. Contrairement à ce que l’on pouvait penser de toi, tes amis et ta famille passaient avant tout. « Ok on est d’accord sur ce point. Mais on instaure une règle, on ne couche pas ensemble durant le premier rendez-vous. Très bien nous verrons à ce moment-là » C’était un marché plus que convenable. Vous pouviez ne pas coucher ensemble pendant plusieurs rendez-vous si cela lui faisait plaisir et qu’elle acceptait de renouveler l’expérience. « Marché conclu. » Dis-tu avant de regarder ta montre. Il était vraiment temps que tu rentres. « Je dois filer, j’ai une réunion dans quelques minutes. On se voit demain ? » Oui, il fallait bien que Caitlyn revienne travailler à un moment ou à un autre. Après avoir entendu sa réponse positive, tu repris le chemin du bureau avec l’esprit en effervescence, il fallait que ce premier rendez-vous soit parfait !
the end |
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