i'm here about the exhibitionist.. | nys ღ winter

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Mon téléphone sonna au beau milieu de la nuit et je regardai l'écran avec appréhension. Il s'agissait d'un numéro inconnu, mais c'était mon numéro professionnel, donc ce devait être urgent. J'espérais simplement que ce serait rapidement réglé pour que je puisse continuer à dormir parce que je m'étais déjà couchée très tard et que j'avais une longue journée devant moi. Je failli m'étrangler quand je reconnu la voix de mon cher patron et qu'il m'annonça qu'il s'était fait arrêter et qu'il fallait que je vienne rapidement le chercher au commissariat avant que la presse n'apprenne qu'il s'y trouvait. Je me demandais pourquoi il n'avait pas appelé son assistante, mais vu que celle-ci racontait tout à sa femme je connaissais la réponse. "Très bien monsieur. J'appelle un taxi et j'arrive." Je failli lui mentionner le fait que je devais m'habiller pour souligner l'heure très tardive de son appel, mais cela n'aurait pas été très professionnel. Je sortis donc de mon lit à contrecoeur avant d'enfiler un slim noir et un tshirt coloré. Je n'allais quand même pas faire un effort pour aller au commissariat à trois heures du matin. En sortant de mon immeuble, je me demandai la raison de son arrestation. Je souhaitai secrètement qu'il soit en cellule à cause de sa conduite en état d'ivresse puisque cela n'aurait pas été la première fois et qu'il se serait enfin fait retirer son permis. J'appréciais mon patron, mais le voir faire le fou dans sa Lamborghini et risquer la vie des piétons m'agaçait au plus au point. J'arrivai au commissariat une vingtaine de minutes plus tard et demandai à parler à la personne responsable. On me demanda d'attendre dans le hall et je sortis donc mon téléphone. Il valait mieux que j'aie le numéro de son avocat sous la mais suivant la raison de son séjour en cellule. Je fus soulagée de voir qu'il n'y avait pas de paparazzi attendant sa sortie pour prendre des photos compromettantes. Il serait encore capable de me mettre cette histoire sur le dos si la presse en avait eu mot. J'étais en train de regarder les numéros de contact que j'avais pour son avocat quand j'entendis des pas dans le corridor.

Assis derrière ton bureau, tu comatais. La nuit était longue, entre les alcooliques en cellule de dégrisement, les drogués qui veulent leurs doses et un homme arrêté à poil sur la voie publique, tu n'avais pas de quoi t'ennuyer. Tu frottais ton visage en essayant de trier les dossiers, tu dois aussi appeler le juge pour un mandat de perquisition, mais là aussi ça s'avère compliqué, car, tu n'as aucune preuve et pour avoir un mandat, faut des preuves en béton, là, tu n'as rien ! Tu finis ta tasse de café alors tu vas t'en servir une autre et tu refais du café, faut bien te droguer à quelque chose si tu veux tenir toute la nuit. L'heure ne tournait pas, encore deux heures et tu pourras finir ta nuit, dans ton lit avant de revenir ce soir, quelle merde !

Tu t'étires avant qu'un de tes officiers te disent qu'une personne est là pour payer la caution d'un des hommes. Et un de parti, un. Tu bois une gorgée de café et tu avances vers le hall, là, tu vois une jeune fille. Courageuse de se lever à trois heures du mat' pour payer une caution. « Bonjour, vous venez payer la caution de ? ». Lâches-tu avec un petit sourire, tu espérais que l'homme en question se fasse remonter les bretelles.

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Devoir jouer le rôle d'assistante personnelle de mon patron ne me plaisait absolument pas, mais je ne me voyais pas vraiment lui refuser cela. Après tout il tolérait déjà que je ne respecte pas toujours ses consignes pour les événements officiels – il avait des goûts douteux et je n'étais pas toujours convaincue que cela refléterait de manière positive sur l'entreprise. Si j'avais refusé de venir le sortir de prison, il aurait très certainement eu ma tête. Il n'avait pas eu à changer de responsable communication souvent au cours des années précédentes donc personne n'aurait pu lui reprocher de me mettre à la porte pour insubordination. Je me retrouvais donc au commissariat au beau milieu de la nuit pour payer sa caution. J'aurais bien pris une photo de lui derrière les barreau à utiliser comme moyen de pression, mais cela n'était clairement pas une option alors j'avais sagement attendu que la personne responsable arrive. Les pas que j'avais entendu étaient ceux qu'une femme un peu plus âgée que moi, mais très belle, qui était visiblement en charge. Elle me demanda l'identité de la personne que je venais 'libérer'. "Je suis là pour monsieur Mathewson." J'en déduisis qu'il devait y avoir plusieurs hommes en cellule, ce qui ne m'étonnait qu'à moitié. Je ne savais toujours pas pourquoi il était retenu et je voulais profiter de pouvoir poser la question avant qu'il ne soit à côté de moi et qu'il me dévisage si j'osais interroger qui que ce soit sur ce qu'il avait fait. "Il n'a pas eu le temps de me dire pourquoi il s'était fait arrêter." Je mentis puisque je me voyais mal expliquer la situation à la personne que j'avais face à moi. En plus, elle allait certainement me parler de sa conduite en état d'ivresse et ce n'était pas un secret pour moi.

HJ:

« Je suis là pour monsieur Mathewson ». Tu soupirais, ce monsieur ne tenait vraiment pas l'alcool, vu les dégâts causés sur la voie publique, il a même fait peur à un môme, elle ne devait pas rigoler souvent cette jeune femme. « Ah, ce monsieur-là ». Tu lèves les yeux au ciel, vite qu'il dégage, tu en as assez entendu. « Il n'a pas eu le temps de me dire pourquoi il s'était fait arrêter ». Tu te positionnais plus droite, tu commençais à avoir mal au dos, la nuit allait être longue, surtout que ta encore deux hommes entre tes mains, et pas des perles. « Et bien, un piéton nous a téléphoné pour nous dire que Mr était en train de s'exhiber sur la voie publique en lançant des insultes à tout le monde, de plus il n'était pas très sobre et n'hésitait pas à montrer sa partie intime à toutes les personnes présente et à nous insulter de tous les noms .. Je ne sais pas qui il est pour vous, mais sa réputation est faite, ça ne fait aucun doute ». Tu remplissais de la paperasse afin qu'elle signe et qu'elle paie la caution indiquée sur le papier en appelant ton collègue qu'il ramène la personne en question. « Il faudrait vraiment le recadrer, je ne veux plus le voir ici, sinon ce n'est pas une caution qu'il faudra payer, mais un avocat ». Tu esquissais un sourire, elle n'y pouvait rien si son père, ou son oncle ou ce qu'elle veut soit dans cet état.

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HS : encore désolée pour le retard i'm here about the exhibitionist.. | nys ღ winter 2894190936

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Lors de ma première année à travailler pour Aberdeen Group, j'avais été une employée modèle. Je respectais tout mes dirigeants et n'aurais jamais imaginé penser du mal de mes supérieurs. Seulement avec les années j'avais appris à connaître ces derniers et ne pas avoir envie de les critiquer était impossible. J'avais découvert assez rapidement que les frasques de mon patron ne se limitaient pas à son envie d'organiser de soirées de lancement douteuses très régulièrement. Entre sa conduite dangereuse – tant pour la vitesse que pour la consommation d'alcool – et ses choix discutables pour sur tant de sujet, il m'était devenu absolument impensable de prétendre le respecter quand il n'était pas présent. Je n'avais pas besoin de faire semblant en ce moment, puisque je me trouvais dans un commissariat à récupérer mon patron pour une énième bourde. La policière à qui j'avais à faire n'était visiblement pas impressionnée par mon patron puisqu'elle leva les yeux au ciel en le mentionnant. Heureusement pour moi, mon petit mensonge avait fonctionné puisqu'elle me révéla qu'il s'était fait arrêter pour ébriété et exhibitionnisme, entre autres. Elle m'indiqua aussi que sa réputation était faite- "Si seulement c'était aussi simple... ses avocats vont payer pour que l'histoire ne s'ébruite pas." Je n'étais pas contre l'idée qu'il soit remplacé puisque les décisions qu'il devait prendre auraient pu être prises par un nouveau CEO sans trop de difficultés, mais je me doutais bien qu'il ne laisserait pas les choses lui échapper. Elle ajouta qu'il faudrait le recadrer pour éviter son retour au commissariat. "Oh vous savez, si mon job ne dépendait pas de ma présence ici, je le laisserai bien croupir plus longtemps...." Je pensai un instant à sa pauvre femme qui ne pouvait pas ignorer une partie de ses défauts.